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Photo du rédacteurBonfils Frédéric

La Semaine de la Critique : Festival de cannes 2023


La Semaine de la Critique, section parallèle du Festival de Cannes, est un événement incontournable du monde du cinéma depuis 62 ans.


Cette sélection éclectique de premiers et seconds films est l'occasion de découvrir des cinéastes émergents et de se laisser surprendre par de nouvelles visions. En 2022, La Semaine de la Critique a notamment récompensé AFTERSUN, premier long métrage de la cinéaste écossaise Charlotte Wells, qui a depuis connu un succès retentissant.


La sélection de La Semaine de la Critique 2023 promet une fois de plus de belles découvertes.

Au programme : des films venus du monde entier, reflétant la diversité et la richesse de la production cinématographique contemporaine. Cette année, la section présentera notamment les premiers longs métrages de cinéastes talentueux tels que la Turque Burcu Aykar, la Chilienne Constanza Figari et l'Iranien Hadi Mohammadian.


Les courts métrages ne seront pas en reste, avec une sélection de films qui ne manqueront pas de surprendre et d'émouvoir le public. Parmi les courts métrages sélectionnés, on retrouve notamment des réalisations de cinéastes belges, français, russes et sud-africains.


La Semaine de la Critique est également l'occasion pour les cinéphiles de rencontrer les cinéastes et les acteurs de demain, lors de rencontres, débats et conférences. C'est un lieu de rencontre et d'échange pour les professionnels du cinéma, les journalistes et les critiques.


 

Cette année, La Semaine de la Critique se tiendra du 17 au 25 mai 2023, à Cannes. C'est une occasion unique de découvrir les cinéastes et les films qui feront peut-être l'histoire du cinéma de demain. Ne manquez pas ce rendez-vous incontournable de la cinéphilie !




 

★ INCHALLAH UN FILS ★

de Amjad Al Rasheed

2023 | Jordanie | 1h56 | Première mondiale


La Jordanie est un pays à la fois moderne et traditionnel, où les lois et les pratiques sociales sont souvent fortement influencées par la religion et la culture. Le film "Inshallah a boy" explore cette tension en racontant l'histoire de Nawal, une jeune femme jordanienne confrontée à une loi qui lui retire une partie de son héritage parce qu'elle n'a pas de fils.


La situation de Nawal est réelle et courante dans les pays arabes, où les femmes sont souvent considérées comme inférieures aux hommes et où l'héritage est réparti en fonction du sexe des enfants. Cette loi est l'une des nombreuses inégalités auxquelles les femmes sont confrontées dans le monde entier, que ce soit en Jordanie ou ailleurs.

Mais "Inshallah a boy" ne se contente pas de décrire cette loi, il explore également les inégalités plus profondes qui sous-tendent la société jordanienne, ainsi que les injustices que subissent les femmes dans le monde. Le personnage de Nawal incarne la force et la résilience des femmes qui sont confrontées à ces obstacles, et qui doivent se battre pour leur droit de vivre et de prospérer dans une société patriarcale.


Le film présente quelques longueurs et une fin un peu poussive qui peuvent être regrettées, mais il est avant tout remarquable pour la complexité de ses personnages. Chacun d'eux est écrit avec une grande nuance et profondeur, invitant le spectateur à se mettre à leur place, à comprendre leurs motivations et leurs peurs, et à réfléchir aux choix moraux qui s'imposent.


C'est sans doute pour toutes ces raisons que "Inshallah a boy" a été choisi pour être le premier film jordanien présenté à Cannes, toutes sélections confondues.


 

Le réalisateur Amjad Al Rasheed a créé un film qui parle non seulement de la Jordanie, mais de l'humanité tout entière, et qui invite les spectateurs à réfléchir aux inégalités et aux injustices qui persistent dans le monde. Avis Foudart 🅵🅵


AU CINÉMA LE 31 JANVIER 2024





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