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Les carnets d’Albert Camus

Dernière mise à jour : 31 mars 2021

Une très belle pièce pour la reprise du Théâtre le Lucernaire

Albert Camus. Écrivain, dramaturge, philosophe. L’un des plus grands auteurs de xxème siècle est déjà devenu un classique. Ces livres. La peste, l’étranger, sont des œuvres puissantes étudiées dans les écoles et aux multiples adaptations cinématographiques et théâtrales.

Son écriture forte est parfois politique, parfois absurde mais toujours philosophique.

Caligula est un des meilleurs exemples de son génie.


Stephane Olivié Bisson qui a joué cette magnifique pièce s'est emparé de Camus. Il l’a absorbé.

J’ai eu la chance de le rencontrer à la sortie du théâtre et nous avons eu une petite discussion passionnante. Je lui ai fait part de mes questions car ce spectacle est intrigant à plusieurs titres. Le phrasé est très particulier. Stéphane Olivié bisson ne projette presque pas, il nous livre avec une immense délicatesse mais aussi pal mal de rupture ces écrits d’Albert Camus.

Ses pensées posées sur des cahiers d’écoliers pendant plus de 25 ans. Édités, à titre posthume, par sa famille et notamment sa fille Catherine qui les a conservés précieusement. Ce trésor a été confié à Stéphane Olivié Bisson.


Je lui ai dit notamment que je n'avais pas eu l’impression de voir Albert Camus mais plutôt son âme. Il m’a confirmé en souriant ne pas avoir eu l’intention de le jouer mais plutôt de le dire. Même dans le costume choisi, il ne souhaite pas ressembler à Albert Camus.

Je trouve quand même que dans ses yeux, il y a comme un fil de connexion.


Il m’a expliqué également avoir travaillé en étroite collaboration avec Éric Capone qui a composé une magnifique musique originale. J’ai relevé alors que sa voie avait parfois des intonations de mélodie. Je me suis sentie bercé par tant de beauté.

La lumière est aussi fantastique, mais par moments, on aurait l’envie de ne plus regarder et de juste écouter. J’ai même fermé les yeux quelques instants.


Ce spectacle peut-être est triste, pudique et mélancolique, mais ce que j'ai ressenti, c’est surtout de l’amour, de la joie et de l’espérance. On sent qu'Albert Camus aimait la vie et j'adore cette phrase qui résume bien ma sensation.

L’empreinte de la pensée et de la conscience d’Albert Camus en action. Celle d’un homme fragile et combatif, s’efforçant d’être heureux, amoureux de la beauté du monde.


J’en suis sorti. Paisible, léger et surtout très heureux avec l’impression très agréable d’avoir entendu un texte pour moi tout seul alors que la salle était comble.


C’est un spectacle très intime et introspectif fait avec plein d’amour et de respect par Stéphane Olivié Bisson qui l’a créé sous l’œil bienveillant de Bruno Putzullu.


Il m’a fait part aussi de sa grande envie de jouer ce spectacle, un jour en extérieur, sous les ETOILES et c’est exactement ceux à quoi je pensais en y assistant. J’ai même eu l’envie de lever les yeux au ciel plusieurs fois mais nous étions déjà dans la salle Paradis du lucernaire.

Un nom de salle qui convient parfaitement bien à cette pièce.


Catherine Camus n’a pas encore assisté à ce très beau spectacle mais ça devrait avoir lieu bientôt.

J’adorerai assister à cette représentation qui devrait être très émouvante.


C’est bon de voir un spectacle ou tout est réfléchis, pensée avec beaucoup d’intelligences et de génie. Ne serait-ce que le carré de gravier au centre de la scène qui résonne lorsqu'il marche dessus ou s’assoit. Il m’a dit que c’était la magie du théâtre. Il aime avoir sur scène un élément naturel, mais Il n’imaginait pas que ça donnerait un effet aussi intéressant. Et puis pour finir, il m’a citer une pièce de son père, acteur emblématique des annees 70 et grand comédien,


Sincèrement, bravo pour ce moment hors du temps au LUCERNAIRE.



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