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  • Judith prend Racine au Poche: une Fusion Artistique au Théâtre

    Dans l'intimité du Théâtre de Poche-Montparnasse, Judith Magre, âgée de 97 ans et figure emblématique du théâtre, s'associe à Olivier Barrot, journaliste et conteur hors pair, pour rendre un hommage vibrant à Jean Racine, le maître incontesté de la tragédie du XVIIe siècle. Avec "Judith Prend Racine", ce duo exceptionnel propose une soirée hebdomadaire où la passion et la poésie raciniennes sont à l'honneur. Judith Magre : Une Vie Dédiée au Théâtre Judith Magre n'a rien perdu de sa verve ni de son amour pour la scène. Avec une carrière riche de près de 110 pièces de théâtre, sans compter ses nombreuses apparitions à la télévision et au cinéma, elle revient sur les planches qu'elle n'a, en réalité, jamais vraiment quittées. Dans ce spectacle unique, elle incarne avec intensité les héroïnes tragiques de Racine, de Phèdre à Andromaque, révélant les passions ardentes et les destins brisés qui jalonnent les textes du dramaturge. Un Duo Inédit pour Célébrer Racine Olivier Barrot, à ses côtés, journaliste et conteur de renom, tisse les liens entre ces tragédies emblématiques, nous guidant à travers les méandres des passions humaines que Racine dépeint avec tant de maîtrise. Ensemble, ils forment un duo inédit, oscillant entre récitation et commentaire, célébrant le théâtre du Grand Siècle dans toute sa splendeur. La fidélité de Judith Magre au Théâtre de Poche-Montparnasse est bien établie. Depuis sa réouverture en 2013, elle y a multiplié les performances, toujours avec cette énergie caractéristique des grands noms de la scène. Olivier Barrot, quant à lui, a animé avec passion les Ciné-clubs et les grandes scènes du théâtre. Leur spectacle, "Judith Prend Racine", est plus qu'un simple hommage à Racine ; c'est une exploration de l'âme humaine à travers ses textes immortels. Les mots de Racine, portés par la voix de Judith Magre et illuminés par les commentaires d'Olivier Barrot, résonnent comme une musique intemporelle qui parle encore aujourd'hui à notre cœur et à notre esprit. À travers leurs souvenirs et leur passion commune pour le théâtre, Judith Magre et Olivier Barrot offrent un témoignage vivant de l'importance de Racine dans le paysage théâtral français. Leur spectacle invite à redécouvrir le poète tragique, dont l'œuvre continue de fasciner et d'émouvoir, démontrant que la langue de Racine, par sa précision et sa beauté, touche encore les spectateurs du XXIe siècle. Une Invitation au Partage et à la Découverte "Judith Prend Racine" se présente comme une expérience théâtrale exceptionnelle, un moment de communion et de partage avec les grandes héroïnes raciniennes. Avis de Foudart 🅵🅵🅵 JUDITH PREND RACINE Avec Judith MAGRE et Olivier BARROT Sous le regard de Thierry HARCOURT Création lumière Alireza KISHIPOUR Robe de Mine VERGÈS THÉÂTRE DE POCHE MONTPARNASSE Actuellement • Tous les lundis à 19h

  • Madame Butterfly: Une Odyssée Émotionnelle en direct au Cinéma le 26 Mars 2024

    Dans le monde de l'opéra, rares sont les œuvres qui saisissent le cœur et l'âme avec autant de force que "Madame Butterfly" de Giacomo Puccini. Le 26 mars 2024, à 20h15, les amateurs d'opéra auront l'occasion unique de vivre cette histoire poignante comme jamais auparavant, grâce à une retransmission spéciale au cinéma. "Madame Butterfly" nous plonge dans la vie de Cio-Cio-San, une jeune geisha dont le rêve d'amour se transforme en tragédie. En épousant l’officier de marine américain Pinkerton, Cio-Cio-San croit s'engager dans un mariage sincère et durable. Elle abandonne tout pour lui : sa religion, sa culture, sa famille. Mais elle découvre bientôt que, pour Pinkerton, leur union n'est qu'une illusion temporaire, un acte sans conséquences pour lui, mais qui se révélera dévastateur pour elle. L'opéra, avec sa musique captivante, inclut des morceaux emblématiques tels que l'aria "Un bel dì, vedremo" (Un beau jour), un moment de pur espoir et de rêve, et le "Chœur à bouche fermée", qui ajoute une touche de mystère et de contemplation. Ces morceaux illustrent parfaitement la beauté et la tragédie de l'histoire, rendant l'expérience émotionnellement riche et inoubliable. La mise en scène par Moshe Leiser et Patrice Caurier promet d'être une représentation visuelle spectaculaire, puisant son inspiration dans les images européennes du Japon du 19e siècle, offrant ainsi une toile de fond époustouflante à cette histoire déchirante. Asmik Grigorian, dans le rôle de Cio-Cio-San, promet d'apporter une profondeur et une sensibilité exceptionnelles au personnage, sous la direction habile de Kevin John Edusei. Ce n'est pas seulement une occasion de voir un opéra classique; c'est une invitation à vivre une expérience immersive qui transcende le temps et l'espace, rapprochant le public de l'essence émotionnelle de l'histoire. "Madame Butterfly" est une œuvre qui parle de l'amour, de la trahison, et de la perte, des thèmes universels qui continuent de résonner avec force aujourd'hui. Pour tous ceux qui cherchent à vivre une soirée d'opéra inoubliable, la retransmission de "Madame Butterfly" le 26 mars 2024 est un événement à ne pas manquer. Que vous soyez un aficionado de longue date ou un nouveau venu dans le monde de l'opéra, cette production promet d'être une expérience profondément émouvante et visuellement époustouflante. Madame Butterfly Orchestre du Royal Opera House Musique Giacomo Puccini • Chef d’orchestre Kevin John Edusei • Metteurs en scène Moshe Leiser et Patrice Caurier • Décorateur Christian Fenouillat • Costumier Agostino Cavalca • Avec Asmik Grigorian, Joshua Guerrero, Lauri Vasar, Hongni Wu, Ya-Chung Huang, Jeremy White, Josef Jeongmeen Ahn, Veena Akama-Makia, Romanas Kudriašovas Crédit photo ®Yasuko Kageyama LISTE DES CINÉMAS

  • Pierre Arditi, Le Magicien des Mots à la Pépinière

    Dans l'intimité de la Pépinière, entouré d'un simple bureau et d'une servante – cette lampe posée sur un haut pied qui reste allumée quand le théâtre est plongé dans le noir, déserté entre deux représentations ou répétitions – Pierre Arditi, héritier d'un conseil précieux de Michel Bouquet, revient sous les feux de la rampe. Il n'est pas là pour être observé, mais pour jouer avec son public, nous rappelant que le théâtre est un partage, une interaction profonde. Connu pour ses rôles marquants tant au théâtre qu'au cinéma et fervent amateur de livres et de grands crus, il offre avec générosité le meilleur de sa bibliothèque personnelle au travers de lectures scéniques. Avec une présence captivante et un petit côté cabotin, avec sa façon unique de donner vie aux mots, il enrichit notre expérience culturelle. Un Retour Triomphant Malgré ses quelques récentes péripéties de santé, Arditi, ne montrant aucun signe de faiblesse, est de retour, seul en scène, entouré des œuvres de ses auteurs favoris tels que Jean-Michel Ribes et Yasmina Reza. Il propose une expérience de lecture incarnée et ludique. Chaque texte devenant un prétexte pour une exploration renouvelée, un dialogue dans un esprit de complicité et de découverte. "Je vais m'asseoir à une table et m'amuser avec les gens", confie-t-il. Cette approche, centrée sur la puissance évocatrice de la lecture, permet à Arditi de composer avec des morceaux du monde qui le fascinent, l'amusent ou l'intriguent. Un Conte Moderne sur Scène Avec son entrée sur scène au son de "Les Rois du monde", Arditi offre une déclaration de résilience teintée d'humour, qualités qui l'ont toujours distingué "Je suis le Roi". À la façon de sa tante Denise qui lui racontait des histoire ou lui faisait la lecture durant son enfance, il se présente non seulement comme acteur ou lecteur mais aussi comme un conteur moderne, prêt à nous emporter dans un voyage enchanteur à travers les mots et les émotions. Les Mots qui Touchent et Rassemblent Sa lecture de "Heureux les heureux" de Yasmina Reza ou l’histoire d’un couple en pleine crise de nerfs dans un supermarché, illustre parfaitement sa capacité à plonger dans la complexité des relations humaines, un thème à la fois universel et intemporel. Cette approche crée une interaction vivante et profondément touchante. Un voyage inoubliable au cœur de la langue, des mots et de l'humanité Pierre Arditi, sur scène, c'est plus qu'un acteur : c'est un véritable magicien des mots, capable de transformer une simple lecture en un spectacle inoubliable, où la gourmandise du jeu et l'éloquence se mêlent pour notre plus grand plaisir. Son sourire charmant, son énergie et son talent narratif font de chaque représentation un moment unique, rappelant que le théâtre est avant tout une affaire de cœur et de partage. Avis de Foudart 🅵🅵🅵🅵 LA PÉPINIERE DE PIERRE ARDITI Extraits des textes de Yasmina Reza et/ou Jean-Michel Ribes et/ou Jean-Claude Grumberg et/ou Michel Onfray Avec Pierre Arditi Crédit photo François Fonty LA PÉPINIÈRE THÉÂTRE Actuellement • Les mardis et mercredis à 21h • Durée 1h15

  • Amor Amort : Un Spectacle Hilarant Qui Explore l'Amour jusqu'à la Mort

    « Les histoires d’amours finissent mal… ». Amor Amort, une œuvre audacieuse conçue par le trio de créateurs Didier Landucci, Nelly Bêchétoille et Jean-Marc Michelangeli, vient ébranler les perceptions traditionnelles de l'amour et de la mort avec une originalité frappante. Réagissant à un univers imaginaire où les contes de fées promettent un bonheur éternel, cette pièce offre un contraste saisissant en plongeant dans les recoins les plus sombres de l'amour. Avec un humour noir piquant, Amor Amort explore les dimensions extrêmes de l'amour, révélant la complexité et la noirceur inhérentes à la nature humaine. À travers des récits captivants, le spectacle dépeint des amours si intenses qu'ils conduisent inévitablement à la mort, emportant l'un, l'autre ou les deux amants, et propose une réflexion profonde sur la dualité de l'amour. L'Amour : De la Magie au Cauchemar À travers des scènes de crimes inventives et des tableaux vivants, Amor Amort explore les relations amoureuses avec une intensité rarement observée sur scène. Le spectacle offre une catharsis des pulsions meurtrières, souvent réprimées par la morale, l'éducation et la loi. En rejetant les clichés, inspiré par des œuvres telles que La Guerre des Roses et Les Nouveaux Sauvages, il révèle la beauté tragique de l'amour, marquée par les conflits, les défis et la potentialité de violence. Il montre que, contrairement aux récits idylliques, les histoires d'amour contiennent en elles-mêmes les graines de leur propre fin. Les récits de passions dévorantes, d'accidents tragiques ou de choix fatals illustrent la complexité et la profondeur des sentiments humains. Les blessures amoureuses qui poussent ces protagonistes vers des actes impulsifs et cruels sont à la fois pathétiques et étrangement attachantes, reflétant les aspects les plus sombres de nos propres personnalités. Chaque scène, construite avec une tension croissante, nous tient en haleine, éveillant notre curiosité sur l'identité de la prochaine victime et sur le déroulement de la tragédie. Porté par une mise en scène épurée, où chaque objet et chaque lumière sont utilisés pour souligner les ambiances spécifiques de chaque tableau, Amor Amort crée un univers où l'humour noir et la tragédie coexistent sans jamais se nuire. Les comédiens se distinguent par leur capacité à passer d'un rôle à l'autre avec aisance et précision, rendant chaque personnage mémorable. La musique, composée par Roland Catella, joue un rôle crucial, avec des mélodies oscillant entre mélancolie et allégresse, capturant parfaitement l'esprit des films italiens des années 60. Ce choix musical renforce l'atmosphère unique du spectacle, où chaque note semble raconter sa propre histoire d'amour et de mort. Amor Amort est bien plus qu'une succession de tableaux sur le thème de l'amour tragique. Il propose une réflexion profonde sur la dualité intrinsèque à la nature humaine : l'amour et la mort, Eros et Thanatos, l'union des contraires, un concept cher à Freud. À travers un humour grinçant et des situations parfois absurdes, le spectacle invite à une catharsis collective, nous libérant de nos pulsions les plus sombres dans un éclat de rire. Amor Amort est un incontournable pour ceux qui cherchent à explorer les recoins les plus sombres de l'amour et des relations de couple, le tout dans un éclat de rire libérateur. C'est une comédie noire qui, tout en divertissant, nous fait réfléchir sur la complexité des relations humaines et la fragilité de la vie. De l’amour à la mort Amor Amort est un spectacle drôle... à en mourir, aux vertus cathartiques, qui met en scène les désirs les plus odieux avec une acuité remarquable. Une expérience théâtrale inoubliable, mêlant rire et réflexion. Avis de Foudart 🅵🅵🅵 AMOR AMORT Une pièce de Nelly BÊCHÉTOILLE, Didier LANDUCCI et Jean-Marc MICHELANGELI Mise en scène Elric THOMAS Avec Nelly, Anne DECIS, Didier LANDUCCI, Avy MARCIANO, Nelly BÊCHÉTOILLE Musique Roland CATELLA • Décor Aymeric LOUIS • Son Mickaël ROCHE • Lumière Jean-Bastien NEHR et Eric VALENTIN Spectacle en tournée avant le Festival off d’Avignon au théâtre Le petit Chien • Tout public à partir de 12 ans • Durée 1h30

  • Music-Hall Colette : Une Célébration de la Liberté et de la Beauté à Travers le Temps

    Dans l'univers scintillant du music-hall, une étoile brille avec une intensité particulière : celle de Sidonie-Gabrielle Colette. C'est dans cet espace de magie et de spectacle que Cléo Sénia, déjà saluée pour son interprétation de Gaby Deslys en 2023, effectue un retour palpitant sur scène. Avec "Music-Hall Colette", mis en scène par Léna Bréban, elle nous entraîne avec espièglerie et finesse dans la vie et l'œuvre de Colette, figure emblématique de la littérature française. Une Femme Libre, Complexe et Moderne Reconnue pour son esprit libre — scandaleux pour certains, inspirant pour d'autres —, cette personnalité marquante a laissé une empreinte significative sur son époque, naviguant à travers les remous de deux guerres mondiales, vivant des amours intenses avec ses maîtresses et amants, et se démarquant par une liberté pétillante et une intelligence éclatante. Sa carrière exceptionnelle l'a menée du music-hall à la littérature, où elle a incarné l'essence même de la polyvalence avec éclat. Aujourd'hui encore, Colette suscite admiration et fascination. Un Spectacle Riche Ce captivant one-woman show, riche en théâtre, danse, chant et même effeuillage, met en lumière les multiples facettes de Colette : depuis ses débuts audacieux jusqu'à ses écrits explorant la psychologie féminine, sans oublier son engagement pour la liberté et son rejet des conventions sociales. Conçu comme une exploration poétique de sa complexité, ce spectacle célèbre l'influence durable de Colette sur le monde littéraire et au-delà. Une performance en miroir entre Cléo et Colette Cléo Sénia, avec une présence magnétique, et une énergie folle, crée un dialogue en miroir, nous encourageant à réfléchir sur les combats et les succès de Colette, tout en abordant des sujets contemporains tels que le féminisme, l'identité et la liberté d'expression. Sa performance nous guide dans une relecture de cette femme fascinante, oscillant entre ombre et lumière, audace et intelligence, sensualité et réflexion. Une Mise en scène Inventive La mise en scène de Bréban, enrichie par un décor modulable et astucieux de Marie Hervé, des projections visuelles et d'un éclairage délicat par Denis Koransky, offre un portrait théâtral et sensuel de Colette. Les costumes, la musique et la chorégraphie enrichissent encore cette fresque vivante, rendant hommage à l'art du music-hall tout en célébrant l'une de ses figures les plus illustres. Un Vibrant Hommage qui Résonne avec notre Époque Bien que l'adaptation à la double narration entre Colette et Cléo puisse nécessiter un temps d'ajustement, cette approche "kaléidoscopique" forge un dialogue unique entre deux époques. Il s'agit moins d'un biopic traditionnel que d'une célébration ludique et impressionniste, où le music-hall sert de toile de fond pour dresser un portrait vivant et accessible de l'artiste. En nous plongeant dans l'univers de Colette, ce spectacle capture son esprit, sa philosophie et sa passion pour la liberté, tout en soulignant l'importance de vivre pleinement notre propre vie. Un voyage à travers le temps "Music-Hall Colette" se révèle être une expérience incontournable, célébrant la liberté et la beauté, et constitue une ode réjouissante à la vie de Colette. Il nous invite à découvrir la splendeur des mots et la profondeur des émotions qu'ils peuvent susciter. Avis de Foudart 🅵🅵🅵 MUSIC-HALL COLETTE librement inspiré de la vie de Colette Écriture Cléo Sénia et Alexandre Zambeaux Mise en scène Léna Bréban Avec Cléo Sénia Scénographie Marie Hervé • Chorégraphie Jean-Marc Hoolbecq • Chansons originales Hervé Devolder • Son Victor Belin et Raphaël Aucler • Lumière Denis Koransky • Costumes Alice Touvet • Vidéo Julien Dubois • Crédit photo ©Julien Piffaut THÉÂTRE TRISTAN BERNARD Prolongation jusqu'au 27 avril 2024 • Les jeudis, vendredis et samedis à 19h • Durée 1h15

  • Les deux affiches officielles des jeux olympiques et paralympiques de paris viennent d’être dévoilées: qu'en pensez-vous ?

    L'audace visuelle des affiches officielles des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ne vont laisser personne indifférent. Dévoilées au musée d'Orsay, elles rompent avec la tradition minimaliste et épurée de précédentes olympiades pour embrasser une esthétique foisonnante et détaillée. L'approche de Joachim Roncin, directeur du design pour Paris 2024, et de l'artiste Ugo Gattoni, est résolument narrative. Ils nous proposent un diptyque célébrant non seulement le sport, mais aussi la culture et les emblèmes français, dans un style rappelant les illustrations denses et ludiques de "Où est Charlie ?". Leur vision est de faire de l'affiche plus qu'un symbole, mais une histoire vivante. Cependant, ce choix stylistique est aussi sujet à controverse. Une affiche aussi chargée et complexe risque de se perdre dans sa propre narration visuelle. Les détails abondants et les multiples scènes qui se jouent simultanément dans l'illustration peuvent éclipser la fonction première d'une affiche : communiquer un message clair et instantané. Certains y verront une célébration vibrante de la diversité et de la richesse de l'événement, tandis que d'autres pourraient arguer qu'une telle profusion visuelle est écrasante et déroutante, peut-être même à la limite de l'excès. Une affiche est-elle toujours efficace lorsqu'elle exige du spectateur un tel investissement de temps et d'attention pour en saisir toute la portée ? L'originalité est un pari risqué, mais Roncin semble accepter ce défi avec sérénité, conscient que l'art ne peut plaire à tout le monde. Les affiches de Paris 2024 marquent certainement une rupture audacieuse et pourraient devenir un souvenir mémorable de ces Jeux. Reste à voir si le public embrassera cette complexité artistique ou si, au contraire, il privilégiera la simplicité et l'intuitivité dans la représentation d'un événement d'une telle envergure.

  • "Un Homme Qui Boit Rêve Toujours d'un Homme Qui Écoute": Un Voyage Entre Musique et Mots

    Dans un monde où les nuances de la vie sont souvent noyées dans le tumulte quotidien, la pièce de théâtre "Un Homme Qui Boit Rêve Toujours d'un Homme Qui Écoute" se dresse comme un phare de poésie et de réflexion. Créée à partir des notes de Denise Chalem et inspirée par les écrits de Kamel Daoud, cette œuvre théâtrale est une invitation à un voyage sensoriel et intellectuel unique, où la musique et les mots tissent ensemble un tissu d'émotions et de pensées. Au cœur de cette pièce, nous trouvons Pierre, interprété par l'exceptionnel Ibrahim Maalouf, un jeune musicien français et Zireg, joué par le charismatique Thibault de Montalembert, un écrivain algérien renommé mais controversé. Ces deux personnages, malgré leurs origines et professions différentes, partagent un lien profond, ancré dans la richesse de leurs échanges intellectuels et émotionnels. Ensemble, ils explorent des thèmes aussi divers que la liberté, la condition féminine, la religion, et la politique, naviguant entre le sérieux et l'humour, l'intimité et la confrontation d'idées. Le choix du vin comme métaphore de la vie et de ses plaisirs interdits est particulièrement poignant. Zireg questionne la diabolisation de ce breuvage, qui est pourtant censé couler à profusion au paradis, offrant une réflexion profonde sur les contradictions de nos sociétés. De même, les dialogues poignants sur la religion et l'autonomie personnelle, ainsi que sur la condition des femmes dans le monde, mettent en lumière les luttes universelles pour la liberté et l'égalité. La pièce brille également par sa musicalité, avec Ibrahim Maalouf qui, passant de la trompette au piano et à la flûte, apporte une dimension supplémentaire à l'expérience. Le jazz, le jam, et le scat ne sont pas seulement des styles musicaux ici; ils deviennent des langages à part entière qui enrichissent la narration et intensifient les émotions. La présence scénique de Sarah-Jane Sauvegrain, incarnant les multiples facettes de la femme orientale, ajoute une couche d'intensité dramatique et émotionnelle à l'ensemble. La mise en scène épurée et magique, avec des éléments de décor qui semblent vivre et interagir avec les personnages, renforce cette impression d'être devant un tableau vivant, où chaque note et chaque mot a sa place. Malgré une tendance à s'éterniser sur certains thèmes et à papillonner deci delà , la pièce demeure un spectacle d'une élégance rare, une célébration de la beauté dans la complexité humaine. "Un Homme Qui Boit Rêve Toujours d'un Homme Qui Écoute" est une expérience qui nous invite à réfléchir sur des questions fondamentales tout en se laissant emporter par la beauté de la musique et la force des mots. Denise Chalem, en s'inspirant de Kamel Daoud et en y intégrant ses propres réflexions, offre un spectacle qui est à la fois un hommage à la richesse de la culture méditerranéenne et un pont entre différentes cultures et perspectives. C'est une œuvre qui résonne longtemps après que le rideau soit tombé, un appel à l'écoute et à la compréhension dans un monde souvent trop prompt à juger et à diviser. Avis de Foudart 🅵🅵🅵 "Un Homme Qui Boit Rêve Toujours d'un Homme Qui Écoute" Une pièce de Denise Chalem Inspirée des chroniques de Kamel Daoud publiées Au Point Avec Thibault De Montalembert, Ibrahim Maalouf, Sarah-Jane Sauvegrain Scénographie Nicolas Sire Lumières Emmanuelle Phelippeau-Viallard Crédit Photo Kerozen / Stéphane Rouxel THÉÂTRE 13e ART Du 27 février au 31 mars 2024 • Du mardi au samedi à 20h30 • Les samedis à 16h00 et 20h30 • Le dimanche 31 mars à 17h00

  • Cactus par Renata Litvinova : Amour, Trahison et Métamorphose

    Il est rare qu'une œuvre théâtrale parvienne à capturer l'essence du mystère et de la transformation avec autant de finesse. "Cactus", la pièce écrite, mise en scène et interprétée par Renata Litvinova, y arrive brillamment avec une intensité poétique remarquable. Une pièce qui se démarque par sa narration étrange et son ambiance résolument surnaturelle. L'intrigue : Un voyage intemporel "Cactus" se déroule dans un cadre intemporel, où le passé, le présent et le futur semblent se confondre. Une femme attend l'appel de son amant qui ne viendra jamais, car il a choisi une autre. Ce n'est pas simplement l'histoire d'une attente, mais celle d'une transformation profonde, d'une femme qui, trahie par l'amour, découvre en elle une force magique insoupçonnée et des pouvoirs extraordinaires. Entre magie et réalité Sous l'influence de son amour non partagé, des phénomènes miraculeux se manifestent : un pigeon s'humanise, un cactus se transforme en homme, symbolisant sa quête incessante pour l'amour véritable et la fidélité. Cette métamorphose n'est pas seulement un acte de magie, mais aussi une puissante réflexion sur la capacité de l'amour à transcender la réalité, à guérir et à transformer. C'est un témoignage de la résilience de l'esprit humain face à l'adversité, un hymne à l'amour dans toutes ses formes et manifestations. Renata Litvinova : Une artiste multifacette Renata Litvinova, figure emblématique du cinéma et du théâtre russe, en quittant la Russie pour la France en 2022, en opposition à l'invasion de l'Ukraine, a fait preuve de courage et d'intégrité, apportant une couche supplémentaire de gravité à son œuvre si personnelle et philosophique. "Cactus", selon Litvinova, est née d'un désespoir total, se transformant en un monologue captivant - une conversation avec l'aimé, à la fois réel et imaginaire. Ce choix de format, ainsi que le thème de l'amour comme force transcendantale, positionne "Cactus" non seulement comme une œuvre d'art mais aussi comme un acte de foi dans le pouvoir de l'amour, à travers une lentille à la fois onirique et surréaliste. Ce style unique, mélangeant humour et drame, éléments de conte de fées et une esthétique visuelle captivante, crée une expérience théâtrale inoubliable, un peu comme si Jean Cocteau avait eu une âme slave. Un style incomparable La présence de Litvinova sur scène, presque éthérée, et son style de jeu, où l'ambiance prime sur l'action directe, confèrent à "Cactus" une atmosphère unique. Son jeu, marqué par un langage non verbal expressif et une voix susurrante, nous transporte dans un monde où le vrai se mêle à l'irréel, où la frontière entre le rêve et la réalité s'estompe. Un miroir de la condition humaine "Cactus", à travers son exploration de la trahison et de la transformation, devient une métaphore de la condition humaine, soulignant notre quête incessante d'amour et de reconnaissance. La pièce nous invite à réfléchir sur la puissance de l'amour et la possibilité de guérison et de renouveau, même dans les moments les plus sombres. Litvinova, avec "Cactus", ne cherche pas à résoudre l'énigme russe mais plutôt à embrasser le mystère et la complexité de la vie elle-même, nous rappelant que, dans l'art comme dans la vie, il y a toujours place pour la magie et la transformation. Avis de Foudart 🅵🅵🅵 CACTUS Une pièce Renata Litvinova Adaptation Nicolas Briançon Avec Renata Litvinova, Éric Laugerias, Elena Terenteva Voix Nicolas Briançon, Aude Thirion Musiques Zemfira Ramazanova Crédit photo © Aset Geroeva THÉÂTRE HEBERTOT Les 25 FÉVRIER et 17 MARS

  • "Le Pion du Général" de Makbul Mubarak : Entre Loyauté et Justice

    "Le Pion du Général", œuvre réalisée par Makbul Mubarak, est une exploration intense et complexe des thèmes de la loyauté et de la justice sous la dictature militaire en Indonésie. Ce récit s'articule autour de Rakib, un jeune homme employé dans le manoir de Purna, un général à la retraite. Rakib, interprété avec brio par Kevin Ardilova, est lié par des générations de service à la famille du général. Ainsi, il se retrouve déchiré entre sa loyauté envers Purna, qu'il considère comme un mentor et une figure paternelle, et son sens profond de la justice. Mubarak, puisant dans sa propre expérience au sein d'une famille de fonctionnaires sous la dictature militaire indonésienne, tisse avec habileté un récit autour de la loyauté, questionnant la nature et les limites de cette vertu, en particulier lorsqu'elle sert des desseins sombres. La violence, thème prédominant du film, est abordée de manière subtile et psychologique, reflétant l'état d'esprit complexe des personnages. Le film se distingue aussi par sa réalisation artistique. La direction de la photographie de Wojciech Staron, captant les nuances émotionnelles et thématiques, enrichit visuellement l'œuvre. Des symboles, tels que les miroirs, sont employés pour illustrer les dilemmes internes des personnages et les dynamiques de pouvoir. Cependant, en voulant maintenir un certain flou dans les pensées des protagonistes, le film finit par manquer d'émotion. De plus, certains aspects du récit manquent de détails spécifiques à la culture indonésienne, ce qui confère une impression de généralité. Cette universalité est certainement ce qui a permis au film de résonner auprès d'un public plus large et international. L'élargissement du film à partir d'un court métrage initial a posé des défis en termes de maintien de l'intérêt sur toute sa durée. Ces moments sont toutefois perçus davantage comme des occasions manquées que comme des échecs narratifs complets, laissant entrevoir des pistes non explorées, telles que l'expropriation des paysans. "Le Pion du Général" est une œuvre captivante et mémorable qui soulève des questions pertinentes sur les idéaux de loyauté et d'honneur dans un contexte historique et culturel complexe. Bien qu'il pourrait gagner en profondeur en ancrant davantage son récit dans la spécificité culturelle indonésienne, le film demeure une réalisation impressionnante de Mubarak, prometteuse pour l'avenir de sa carrière cinématographique. Avis de Foudart 🅵🅵 LE PION DU GÉNÉRAL UN FILM DE MAKBUL MUBARAK Au cinéma, le 21 février 2024 • Indonésie / France / Singapour / Pologne / Philippines / Allemagne / Qatar • 2022 • Durée 1h55

  • Une soirée chez Offenbach : Entre Lyrique, Humour et Énergie

    Lorsqu'on pousse la porte du théâtre pour voir « Une soirée chez Offenbach », mise en scène par le talentueux Martin Loizillon, on devine d'emblée que l'on va vivre un moment exceptionnel. À travers un spectacle lyrique vibrant d'énergie et d'humour, le baryton Nicolas Rigas et ses invités hauts en couleur, nous sommes conviés à un voyage musical unique et drôle en compagnie de Jacques Offenbach. Avec un décor simple mais élégant, ce spectacle, loin d'être un simple concert, nous plonge dans une ambiance « Chez Maxim’s », mêlant l'esprit pétillant à l'univers bourgeois des salons de Feydeau. « La Vie Parisienne », « La Belle Hélène », « La Périchole » et « Les Contes d'Hoffmann »... L'ensemble est brillamment interprété par quatre solistes issus de prestigieuses scènes qui nous entraînent dans une soirée mémorable. La mise en scène de Martin Loizillon crée une dynamique entre les personnages, allant du compositeur, magnifiquement interprété par Nicolas Rigas, à une princesse délurée, jouée alternativement par la mezzo Christine Tocci et la soprano Clémentine Decouture, sans oublier les performances remarquables de Pierre-Antoine Chaumien et Guillaume Zhang dans le rôle de Justin. Ces interactions, pleines d'humour et de nuances musicales, illustrent parfaitement la crise « fort théâtrale » vécue par Offenbach, à cause de l'arrivée inopinée de la princesse. On ne peut qu'apprécier l'ingéniosité avec laquelle les morceaux sont intégrés dans le déroulement de l'histoire, offrant un spectacle fluide et captivant. La performance est soutenue par les pianistes (en alternance) Ruta Lenciauskaite ou Félix Ramos, dont l'accompagnement musical riche et attentif ajoute une profondeur émotionnelle à l'ensemble. Une soirée avec Offenbach garantit une expérience délirante, pleine de talent et de bonne énergie, où le chant lyrique et la comédie se rencontrent pour créer un spectacle inoubliable. 🎶 O’fond de scène, O’ fines herbes, O’ fond des bois, au final, avec Offenbach on se prend une Offen…Claque ! 🎶 Avis de Foudart 🅵🅵🅵 UNE SOIRÉE CHEZ OFFENBACH Un spectacle de Martin LOIZILLON musique Jacques OFFENBACH Avec (en alternance) Nicolas RIGAS, Christine TOCCI, Clémentine DECOUTURE, Pierre-Antoine CHAUMIEN, Guillaume ZHANG, Xavier FLABAT Piano Ruta LENCIAUSKAITE, Félix RAMOS THÉÂTRE DE PASSY Actuellement • Les lundis à 19h00 • Matinées le samedi à 16h00

  • Le Mariage Forcé de Molière Sous le Prisme du Munstrum Théâtre : Un Renouveau Audacieux

    Le Mariage Forcé, sous la houlette de Louis Arene et Lionel Lingelser du Munstrum Théâtre se distingue par sa relecture audacieuse du classique de Molière. Cette pièce, jouée au Théâtre du Rond-Point, marque un tournant remarquable dans la manière d'aborder les œuvres classiques. Une Farce Moderne aux Accents Féministes Arene et Lingelser ont su insuffler une nouvelle vie à la comédie de Molière, en transformant la farce originelle en une pièce aux résonances féministes étonnamment actuelles. Dans cette version, la dynamique patriarcale traditionnelle est bouleversée : Dorimène, loin d'être une jeune épouse soumise, devient une force de caractère, prédatrice assumée qui utilise le mariage comme un moyen de rébellion et de reconquête de sa liberté. Innovations Scéniques et Dramaturgiques Le Munstrum Théâtre a également repensé l'espace scénique, transformant le décor d'une place publique en une boîte claustrophobique d'où il semble impossible de s'échapper, symbolisant les contraintes imposées par le mariage et la société. Les costumes, avec leurs coutures visibles, et l'usage singulier du masque contribuent à cette réinterprétation, où les genres sont fluides, et le jeu des acteurs, libéré des conventions. La Performance, Clé de Voûte du Spectacle La mise en scène de Arene et les performances des acteurs de la Comédie-Française tels que Julie Sicard en Sganarelle, Christian Hecq en Dorimène, et Benjamin Lavernhe dans divers rôles, incarnent avec brio cette vision renouvelée. Leur jeu, oscillant entre gravité et légèreté, fait écho aux thèmes profonds de la pièce tout en proposant un divertissement de haute voltige. Un Hommage à Molière, Entre Tradition et Modernité Cette production ne se contente pas de revisiter un classique ; elle engage un dialogue entre le passé et le présent, mettant en lumière la pertinence continuelle de Molière. En effet, malgré les siècles qui nous séparent de l'écriture du Mariage forcé, les questions de genre, de pouvoir, et de liberté individuelle restent d'une brûlante actualité. Un Théâtre de l'Absurde, Critique et Libérateur Le Mariage forcé, tel que réinventé par le Munstrum Théâtre, se révèle être un spectacle à la fois profondément réflexif et éminemment divertissant. Arene et Lingelser, à travers leur approche inventive, offrent une critique sociale mordante enveloppée dans une farce délirante. Ils démontrent que le théâtre, même quatre siècles après Molière, demeure un puissant vecteur de questionnement et de transformation sociale. Leur réussite tient en leur capacité à rendre cette pièce classique non seulement accessible mais surtout vibrante de modernité, prouvant une fois de plus que les œuvres de Molière, bien que ancrées dans leur temps, traversent les âges avec une surprenante agilité. Avis de Foudart 🅵🅵🅵🅵 LE MARIAGE FORCÉ Texte de Molière Mise en scène Louis Arene Avec la troupe de la Comédie-Française : Sylvia Bergé, Julie Sicard, Christian Hecq, Benjamin Lavernhe, Gaël Kamilindi Dramaturgie Laurent Muhleisen • Scénographie Éric Ruf , Louis Arene • Costumes Colombe Lauriot Prévost • Lumières François Menou • Son Jean Thévenin • Crédit photo© Brigitte Enguérand / Coll. Comédie-Française THÉÂTRE DU ROND-POINT Du 20 février au 1 mars 2024 • Du mardi au samedi, 18h30 • Durée 1h Spectacle créé le 26 mai 2022 au Studio-Théâtre (Paris)

  • "Dévorante", une Odyssée Culinaire au Cœur de l’Intime

    Voici un spectacle unique en son genre, un véritable OVNI théâtral qui réussit avec audace à fusionner l'art culinaire avec des histoires profondément humaines et intimes. "Dévorante" est une de ces perles rares, une pièce qui nous entraîne dans un voyage inattendu au cœur de la gastronomie italienne, tout en abordant des thématiques aussi poignantes que la violence conjugale, l'emprise psychologique et la quête de résilience. Portée par Eleonora Galasso, ambassadrice en France de la Dolce Vita, cette œuvre singulière invite à une réflexion puissante sur la manière dont les épreuves peuvent être surmontées et partagées… le tout enveloppé dans l'ambiance chaleureuse d'une cuisine italienne. Auteure, comédienne et véritable force de la nature, elle nous révèle son histoire personnelle marquée par une relation toxique qui a failli lui coûter la vie. Mais loin de sombrer dans le pathos, Galasso choisit la métaphore culinaire pour aborder ces sujets douloureux, transformant ses recettes et ses cours de cuisine en une plateforme de dialogue sur la violence domestique et la manipulation psychologique. Ses confidences, partagées entre quatre œufs et 100 g de parmesan, tissent une histoire de résilience et d'émancipation, où la cuisine devient le théâtre de révélations intimes. La mise en scène de Chloé Froget enrichit le texte d'Eleonora Galasso en offrant un spectacle hybride, oscillant entre moments de légèreté culinaire et révélations d'une gravité poignante. Le défi scénographique était de taille : représenter une cuisine méditerranéenne, puis basculer vers des espaces symbolisant la réparation et le partage, comme un hôpital ou un groupe de parole. Cette alternance de lieux et d'ambiances vise à matérialiser la dualité de l'expérience humaine, entre façade joyeuse et réalités plus sombres. Au-delà de la séduction des plats italiens et du charisme d'Eleonora réside une histoire de bravoure et de lutte contre l'isolement. "Dévorante" lance un appel puissant à briser le silence, célébrant la capacité de l'art à guérir et à rassembler, tout en initiant une prise de conscience sur les dynamiques de pouvoir au sein des relations affectives. La collaboration de Galasso avec La Maison des Femmes souligne son engagement à utiliser son art comme un levier de soutien et d'inspiration pour d'autres femmes, illuminant le chemin de l'adversité vers la lumière. "Dévorante" offre une immersion théâtrale unique, mêlant émotions, sensations et réflexions profondes, pour éveiller empathie et contemplation. Laissez-vous envoûter par l'incroyable talent d'une actrice qui navigue avec aisance entre danse, art culinaire et interprétation. C'est une expédition inattendue et enrichissante qui vise à émouvoir vos sens et à éveiller votre intellect, dans un cadre où la cuisine italienne émerge comme le symbole suprême de la liberté et du renouveau. Avis de Foudart 🅵🅵🅵 DÉVORANTE Écriture Eleonora Galasso et Chloé Froget Mise en scène Chloé Froget Avec Eleonora Galasso Scénographie Agnès Comar • Lumière Damien Peray • Musique Christophe Charrier • Costume Molli et Viollaine de Merteuil • Voix Collectif Réciproque Crédit / Copyright Pénélope Caillet Théâtre des Mathurins Jusqu'au 26 mars, le dimanche à 15h, lundi à 19h et mardi à 21h • Les 17, 18 et 19 avril à 21h • Du 23 avril au 30 mai, du mardi au jeudi à 21h • Durée 1h15

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