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Knives and Skin. Festival de Deauville

Dernière mise à jour : 12 mars 2021

J’ai bien aimé ce film, J’ai même beaucoup aimé par moments. Surtout la fin, magnifique. J’ai quand même été dérangé par les couleurs un peu partout. J’ai vu plein de filtres de lumière collés sur le décor.

La réalisatrice nous a expliqué que c’était pour donner un côté un peu girly et un peu plus léger à ce drame. Ok. Est-ce que j'ai aimé ? C’est une autre histoire.


On parle de Blue Velvet, de David Linch. Oh là… On va, un peut se calmer sur ce coup-là. Il y a de très bonnes idées artistiques. C’est un film barré totalement. Les personnages sont complètement à l’ouest. Les adultes sont à côté de la plaque et les ados sont...en pleine crise d’adolescence.


C’est un film de genre(s). Je mets un S exprès, car parfois c’est sinistre, pathétique, drôle, complètement fou, mais c’est aussi le problème de ce film.


A vouloir se frotter à tous les styles, on ne sait plus où se positionner et ça donne une sensation de perdition. Peut-être que c’est un choix assumé de la réalisatrice Jennifer Reeder (j’adorerai lui poser cette question) et du coup ça deviendrait vraiment une œuvre artistique intéressante et j’adorerai.


Quand je la vois avec son look, son assurance, ces ongles, ces tatous. Je me dis qu’elle a peut-être du lion sous le capot et qu'elle peut bien, dans le futur, nous embrouiller les neurones. Autrement-je serais vraiment déçu.


De toute façon, je ne suis quand même pas fan des couleurs à outrance. Je trouve ça un peu trop « à la mode » en ce moment et So 80.


Film sympatrique mais j’aurais besoin d’être un peu éclairé sur ce coup-là.


Vous allez adorer ou détester. À vous de faire votre choix.

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