Attention bijou ! Quand deux génies de l’absurde se rencontrent Patrick Robine et Jean-Michel Ribes, cela donne un spectacle splendide. J’ai un immense coup de cœur pour «Le cri de la pomme de terre du Connecticut».
Cet auteur et comédien de génie aux multiples vies (j’adore le Cabaret la Rose Rouge de Montréal) a tout simplement créé un art nouveau. L’art animalier, botaniste et forestier.
Je pense que je suis resté la bouche ouverte et le sourire aux lèvres du début à la fin du spectacle. Ce n’est, d’ailleurs, plus un spectacle à ce niveau-là mais un cadeau.
On passe d’un moment à l’autre, d’un univers à un autre sans même sans apercevoir. C’est d’une fluidité, d’une émotion et d’une poésie incroyables.
Encore une âme que j’aimerais ausculter. L’invitation est lancée. Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de croiser un génie et j’aimerai tant le lui dire en vrai.
Ce seul en scène est bon, goûteux, doux, sensible, émouvant. J’en suis ressorti avec une faim immense. Une faim de Patrick Robine et une faim tout court. Comment puis-je faire pour remercier Jean-Michel Ribes pour tant de bonheur ?
Monsieur, vous enchantez mes soirées. Que puis-je faire pour vous ? vous me donnez tant. Vous nous donnez tant. C’est merveilleux. Vous êtes un maître et je suis votre admirateur. Grâce à vous, le rond-point est un peu devenu ma maison (avec beaucoup de respect).
J’adore ces sourires que je croise régulièrement. Le super barman qui me trouve toujours une solution pour me sustenter, vite fait. Les ouvreurs et ouvreuses qui me font des clins d’œil et me disent. « Vous connaissait votre place ? » et le guichet où l’on retire son billet et où je n’ai même plus besoin de m’annoncer. Tout dans cette maison transpire l’amour du théâtre et l’humanité.
Il reste quelques dates et quelques places pour Le cri d’amour de la pomme de terre du Connecticut.
Il faut voir cette pièce absolument immanquable
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