L’excellente idée de Cliff paillé, l’auteur et metteur en scène est d’avoir eu l’idée de mettre en lumière Madame van Gogh, cette femme admirable qui a perdu en quelques semaines à la fois son beau-frère et son mari Théo. Elle se retrouve esseulée, sans argent et avec un enfant en possession d’une quantité d’œuvres immenses, mais qui ne valent rien (à l’époque).
C’est elle, cette femme assez méconnue qui va faire van Gogh à titre posthume.
Elle va se battre sans relâche pour faire connaître ce génie de la peinture.
La pièce se situe après la mort de Théo. Madame van Gogh est assise, préoccupée, devant des dizaines de lettres de Théo et Vincent. Elle doit prendre des décisions et est un peu perdue.
Un jeune peintre, ami de van Gogh, va la décider à se battre. Je trouve que les deux comédiens sont remarquables, mais je ne suis pas complètement fan du personnage du jeune peintre.
La trame narrative, très classique, entre en jeune « néophyte » et celle qui va changer l’histoire ne m’a pas complètement convaincu, mais le texte est beau, les projections de toile, évidemment magnifique, et l’idée de monter une pièce sur Vincent van Gogh sans Vincent van Gogh dont on connaît tous l’histoire est une idée vraiment géniale.
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