« Elle » est psy. Mère. Femme. Fille. Polyfidèle. À l'aube de la soixantaine... et de la sérénité. Mais rien ne va plus entre ses patientes aux affects claudicants et sa vie privée qui vole en éclats jusqu'au vertige !
Entre un humour trempé au vitriol et une infinie tendresse pour les pauvres mortels que nous sommes, PSYcause(s)3 est une ultime plongée dans les méandres torturés de la psyché féminine.
Puisque nous sommes dans la confession, je dois avouer que je découvre Josiane Pinson à l’occasion de son troisième opus de PSYcause et je ne suis pas déçu.
Un peu intrigué au début, éventuellement gêné. Tranquillement, je me suis laissé prendre au jeu des aventures de cette Psy, pas commune.
Mais l’être humain est-il commun, en soi ?
Depuis plus de dix ans et aux grès de l’évolution de sa vie, Josiane Pinson promène son ou bien ses spectacles PSYcause(s) et le public la suit dans ces seuls(est) en scène très drôle sous forme de folie psychanalytique.
Ce terrain est particulièrement glissant et j’avoue avoir été régulièrement déçu par ce type de confessions très intimes. Il faut avoir un vrai talent d’écriture et une bonne dose d’humour et de recul pour réussir ce défi.
C’est tout à fait le cas de Josiane Pinson qui noie très bien le poisson de la confidence en créant des personnages peut-être réels ou peut-être pas tant que ça et en ajoutant une vraie dose de loufoquerie.
Il n’y a pas à dire PSYcause(s) 3 est un bon moment et la mise en scène sobre, délicate et bienveillante de Gil Galliot ajoute beaucoup de poésie.
Comments