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Yohann Métay. Théâtre le Lucernaire

Dernière mise à jour : 16 mars 2021

« Le sublime Sabotage ». Voilà un titre qui convient parfaitement bien à ce spectacle. Après « la tragédie du dossard 512 » et son immense succès, c’est le retour de Yohann Métay et quel retour ! Le sujet de ce seul en scène, la difficulté d’écrire et le manque d’inspiration.

Yohann Métay qui excelle dans l’improvisation, a une énergie folle. Il glisse sur scène, comme s’il avait des patins à roulettes. Il part dans tous les sens aussi bien dans l’espace qu’avec le texte. On peut se perdre parfois dans autant de digressions, mais comme par magie, il finit par retrouver son fil et retombe toujours sur ses pieds.


Nous le public, on en prend plein la tête et parfois, ça va même très loin. Pour ma part, cela ne m’a pas vraiment dérangé, mais j’ai entendu des commentaires très négatifs à ce sujet, à la sortie. Il faut dire que, parfois, c’est un peu niveau cours d’école et l’on sait très bien que ça peut faire mal.


Yohann Métay parle de faille émotionnelle immense. C’est une évidence absolue mais aussi un égo un peu démesuré non ? Quand on se lance dans des blagues sur les seins, le poids, la calvitie ou autre. La limite est un peu dangereuse et on a quand même un peu l’envie de lui dire. Tu as vu à quoi tu ressembles, toi ? Il faut le dire, Il y a quand même des gens qui ne vont pas bien du tout à cause de ce type de blagues très faciles.


A part ceci. L’écriture est très bonne et le rythme est fou. Yohann Métay réalise une vraie performance et parfois c’est extrêmement drôle.

Ce n’est pas du tout politiquement correct et donc pas forcément dans l’air du temps. Ça plaît ou ça fait fuir.

À vous de voir et de juger (venez avec un bouclier et avec l’envie de rire franchement).


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