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CUBAN NETWORK. Olivier Assayas

Quelle déception ! Après le très Joli film DOUBLES VIE et le sublime SILS MARIA, je me faisais une joie de découvrir le nouveau film d'Olivier Assayas, surtout que le sujet me paraissait intéressant.


Début 1990. Un groupe de Cubains installés à Miami met en place un réseau d'espionnage. Leur mission : infiltrer les groupuscules anticastristes responsables d'attentats sur l'île.


Évidemment, comme d'habitude, Penélope Cruz est fantastique (bien moins magnétique que d’habitude). À chaque fois qu'elle est à l'image, elle illumine véritablement l'écran, mais son mari est si peu intéressant qu’on se demande vraiment pourquoi elle s’accroche à lui.


À part ça, c'est un docu-cinéma très documenté, un imbroglio très difficile à digérer et incompréhensible.

Entre les dates, les lieux, les multiples personnages, un peu de Miami, un peu de Cuba. A chaque fois que je voyais apparaître un sous titre, le désespoir m’envahissait. Le film aurait vraiment mérité un scénario bien plus fort et tenu avec des choix, des parties pris artistiques plutôt que tout nous servir sur un plateau. L'histoire se perd dans les méandres de je ne sais quoi...


Olivier Assayas, vous qui savez tant dépeindre les atmosphères et décortiquer l'âme Humaine.


Vous que j'aurais bien fait rentrer directement au Panthéon du cinéma suite à SILS MARIA.

Que vous est-il arrivé ?


Je suis certain que cette histoire vous a tellement plu que vous vous êtes perdu.


Je pourrais parler aussi de la mise en scène très sobre (beaucoup trop) et terriblement ennuyeuse.

Des changements de style. De genre.


Le moment le plus réussi, à mes yeux, est l'interview de Fidel Castro.

Un comble tout de même. C'est de loin le meilleur acteur du film et la scène la plus touchante.

Je ne suis pas certain que c'était l'objectif de départ.


Moi, je n'ai rien compris (je ne dois pas avoir fait assez d’études) et en même temps je savais exactement ce qu'il allait se passer à chaque instant.

Il y a juste un plan fixe dans l’hôpital où j’ai retrouvé l’esprit Assayas.


Bon j'oublie ce film et je vais me regarder à nouveau SILS MARIA. Un vrai grand film de cinéma.




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