À la sortie du théâtre, Régis Vlachos m’a expliqué qu’il avait eu envie d’écrire ce spectacle, comme un grand coup de colère après les attentats de Charlie Hebdo et c’est la meilleure façon de comprendre cet ovni théâtral subversif, un peu absurde et déglingué.
Avec un humour acerbe et une mauvaise fois évidente qui m’ont fait beaucoup penser à Coluche ou le Professeur Choron, Régis Vlachos bouscule les codes établis et se positionne en éveilleur de conscience. On est obligé d'être un peu dérangé, à un moment où l’autre, pendant ce show, mais ça en est presque jouissif.
Le monde restera comme il est. Les croyances également, mais l’opinion, le libre arbitre et les pamphlets doivent absolument demeurer pour que notre société reste libre et saine d’esprit. Ainsi soit-il !
Les artistes doivent exister pour bousculer le monde. C’est aussi pour ça qu’il faut être fou de théâtre. Et donc fou de « Dieu est mort et moi non plus j'me sens pas très bien ».
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