J‘ai passé une excellente soirée grâce à la jeune compagnie des mauvais joueurs.
Ne comptez pas sur moi pour vous raconter l’histoire de cette pièce, car la surprise, ici, est à mes yeux vraiment un atout.
Ce que je peux vous en dire, c’est que cela parle de jeunesse, d’adolescence, de vie, d’amour, de peine.
Une fois de plus, la direction du Funambule Montmartre a fait un très bon choix, hyper culotté et intéressant.
Cette joyeuse troupe de comédiens est vraiment excitante et la responsable et metteuse en scène, Gabrielle Gay, est vraiment touchante.
Elle m’a pas mal couru après pour que j’assiste à cette troisième représentation et je n’ai pas du tout été déçu, au contraire. J’ai même été vraiment touché au cœur en voyant cette représentation.
En tant que papa, j'avais tellement l'envie de serrer très fort mes enfants dans mes bras.
Il y a quelques faiblesses au niveau de l’histoire. On sent un peu trop que Gabrielle Gay, certainement par amour de ces comédiens, a un peu trop tenu à ce que chacun ait son moment et cela donne un peu, par moments, un sentiment de lassitude.
On attends « le tour suivant » et il y a quelques soucis de rythme concernant la gestion « des noirs » (surtout au début).
C’est un peu comme les flashbacks au cinéma. Il faut faire très attention et leurs utilisations est un exercice périlleux, mais finalement, même les quelques imperfections ne m’ont pas gêné tant que ça apportent finalement un vrai sentiment d’humanité et de réalisme, car, après tout, l’adolescence est une période de construction et de passage.
Cette pièce dont c’est le sujet principal, en parle avec beaucoup de tendresse
J’en ai eu les larmes aux yeux d’émotion et de bonheur.
Tous ces jeunes sont vraiment bien. Comme la pièce, ils sont encore un peu en gestation mais il y a de la bonne graine de comédiens et j’ai été particulièrement touché par Astrid Saule,
ce soir, que j’ai trouvée fantastique.
Belle route les mauvais joueurs.
Continuez comme ça. Ce n’est que le début d’une très belle aventure théâtrale.
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