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Et si je vous parlais de...Fanny Hardant. Hiroshima mon amour

Dernière mise à jour : 24 mars 2021

Ce soir, en revenant de voir « Hiroshima, mon amour », j’ai envie de vous parler de moi, mais il faut remettre les choses dans leurs contextes.


Tout d’abord, un jeune (R)evenu de sa campagne profonde. Revenu, comme renaître, car je n’ai rien contre la campagne profonde, mais quand on ne rêve que de cinéma et de théâtre. C’est quand même compliqué.


Je reviens donc de ma campagne à Hyères les Palmiers.

Certainement la plus belle période de toute ma vie. J’apprends que François Truffaut y tourne un film (c’était une petite ville).


J’ai erré de jour comme de nuit. À l'affût pour essayer de voir le tournage.

C’était « Vivement dimanche », tourné, en 1983 avec Fanny Ardant et Jean-Louis Trintignant principalement dans le « vieux Hyères ».

Je ne vous connaissais pas, je ne connaissais pas grand monde, mais je vous y ai vu.

De votre côté, il était impossible de me voir. Je me cachais derrière un palmier, un poteau. Je passais et repassais, un peu comme une ombre.


Plus tard, j’ai joué,comme vous, au merveilleux théâtre Denis.

Pas une scène de film mais une pièce de théâtre. On sentait encore votre passage ainsi que celui de Jean-louis Trintignant.


Vous êtes toujours resté dans la mémoire.

Peut-être que, sans le savoir, vous m’avez donné les clefs. Les clefs du théâtre, du cinéma. L’envie, le désir.


Ce soir après vous avoir vu sur scène « Aux Bouffes Parisien ». Une émotion immense est montée en moi. Je vous savais suave, élégante, intrigante. Je vous trouve, en plus, forte, brillante, étonnante.


Ce texte de Marguerite Duras est absolument magnifique. Vous glissez sur scène avec tant de légèreté.


Les années ont passé mais pas sur vous. Vous êtes toujours aussi belle. D’une beauté, pleine et entière. Vous irradiez.

50 minutes, c’est court. Beaucoup trop court. J’en veux encore, mais comme vous le dites dans ce très beau spectacle, je ne vous oublierai jamais !


Hiroshima, mon amour. Fanny Ardant, mon amour. Avec tout le respect que je vous dois. Bien entendu.


Vous ne lirez certainement jamais ce texte, comme à l’époque, vous ne m’avez certainement pas remarqué, mais ce n’est pas grave, C’est écrit et c’est l’essentiel à mes yeux.


Quelle semaine mes petits fous (de plus en plus nombreux). De l’émotion, du drame, de l’élégance, du génie.

Ce soir, je suis exténué avec tous ces préparatifs pour Avignon, mais hyperexcité !!!






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