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Photo du rédacteurBonfils Frédéric

Il n’y a pas de Ajar

Très active dans la communauté judaïque, Delphine Horvilleur, directrice de la revue de pensées juives Tenou’a et autrice de nombreux livres, écrit pour la première fois pour le théâtre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’y va pas de main morte !


Le premier suicide littéraire sans consentement

  • La voix de Bernard Pivot nous apprend le suicide de Romain Gary, ainsi que celui, simultané, d’Émile Ajar. Il nous apprend aussi que les deux auteurs célèbres étaient une seule et même personne.


ABRAHAM AJAR, INITIALES A.A.  L’enfant d’un auteur inventé

En soit, c’est déjà une sacrée révélation ! Mais ce n’est pas tout, car, seul sur scène, au fond d’une cave, un « trou juif » comme il l'appelle, un homme, Abraham Ajar se déclare être le fils de l’auteur fictif.


« Il n’est pas que juif, pas que musulman ou chrétien, pas que français, pas qu’homme ou femme. Tandis que nous étouffons sous les assignations communautaires, les obsessions identitaires, et tout ce qui nous enferme avec « les nôtres », il m’est soudain apparu qu’un homme détenait une clé pour nous faire penser ». Delphine Horvilleur se sert de ce postulat pour nous interpeler avec acidité et effervescence sur les métamorphoses du monde... et nous fait « rire du dogme, de nos obsessions identitaires et de nos certitudes ».


 

Rendez-vous en terre inconnue...

...dans la tête d’un homme qui n’a jamais existé ou…peut-être qui existe, mais dans toutes nos têtes.

Il est impossible d’avoir et de comprendre toutes les références littéraires, théologiques et politiques présentent dans ce spectacle, mais avec une langue belle, irrévérencieuse et acerbe, Delphine Horvilleur transcende nos limites.


Avec une créativité folle et Johanna Nizard, une comédienne exceptionnelle, ce spectacle est un des moments les plus forts et les plus intenses, de cette rentrée théâtrale. Avis de Foudart 🅵🅵🅵🅵


« Un bon traumatisme, ça s’imprime sur plusieurs générations. Ça dégouline sans gène. Mais s’il n’y avait pas eu la Shoah, on n’aurait jamais pu le savoir. On doit tant à l’Allemagne. »


 


IL N’Y A PAS DE AJAR

Texte Delphine Horvilleur (publié chez Grasset)

Mise en scène Arnaud Aldigé et Johanna Nizard

Avec Johanna Nizard

Credit © Pauline Le Goff


Théâtre de la Concorde

du mercredi 11 au samedi 28 décembre

11 > 14 décembre 20h30

17 > 21 décembre 20h30

26 > 28 décembre à 20h30

Les 22 et 24 décembre à 15h

Relâche les 15, 16, 23, 25 décembre

DURÉE ESTIMÉE 1H15


Spectacle vu au plateaux sauvages




 

TOURNÉE


Théâtre François Ponsard, Vienne le 10 janvier

Théâtre du Château, Eu le 17 janvier

La Comète, Scène nationale de Châlons-en-Champagne le 21 janvier

L'Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône les 23 et 24 janvier

Théâtre Molière, Scène nationale archipel de Thau, Sète le 29 janvier

Théâtre de l'Usine, Saint-Céré le 31 janvier

Le Cratère, Scène nationale d'Alès, le 03 février

L'Archipel, Scène nationale de Perpignan, les 06 et 07 février

Centre Culturel d'Uccle, Belgique le 15 février

Théâtre National de Nice du 26 au 28 février

Festival théâtral de Coye la Forêt, le 13 mai

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