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Photo du rédacteurBonfils Frédéric

Les Floréales. Le théâtre en émergence

Dans la Rome antique, les jeux floraux, également appelés Floralies ou Floralia en latin, étaient célébrés en l’honneur de Flore, déesse des fleurs, des jardins et du printemps. Ces festivités organisées par les romains célébraient la floraison et le renouveau de la nature grâce à des spectacles. Lors de ces fêtes annuelles, le public était appelé à voter à la fin de chaque représentation...


Affiche les Floréales

Théâtre contemporain

Quelques siècles plus tard, Laura Libouton et sa complice Julie Migozzi, eurent l’idée de créer Les Floréales, un festival de théâtre émergent, contemporain et participatif. au printemps 2014.


Comme un retour de printemps en fin d’été

Cette année, crise sanitaire oblige, les Floréales auront lieu mi septembre.


« Portons nos idées haut ! »

Oser défier l’existant par les idées et les mots. Lever la main plutôt que le poing. Que dis-tu lorsque personne ne t’entend ? Il est temps de sortir de l’ombre. C’est l’heure de la révolution des Idées. Il est temps de vivre, de vivre grand. On s’inquiétera plus tard de savoir si on a eu raison.

On peut voir une pièce de théâtre intelligente qui nous fait grandir, qui nous fait réfléchir, qui nous émeut et on peut en même temps avoir envie d'une méga bonne bière en terrasse. Laura Libouton

Une dizaine de compagnies ont été sélectionnées sur plus de 400 candidatures.

À l’issue de chaque représentation, un jury de professionnels et le public sont appelés à voter pour établir un palmarès : Grand Prix, Prix du Jury, Prix du Public, Prix de Mise en Scène, Prix d'Interprétations (dans un rôle principal, dans un second rôle)...

UN JURY PROFESSIONNEL

Parmi les jurés, cette année, Grégori Baquet (Molière de la révélation masculine), Ronan Ynard (Théâtre du Nord - direction artistique David Bobbée), Hugo Jasienski (comédien et metteur en scène, Théâtre de la Ville), Monique de Montrémy (édition Les Cygnes, maison d'édition historique d'Alexis Michalik), Michael Hirsch (comédien et chroniqueur notamment à Europe 1) ainsi qu'un corpus de journalistes parmi lesquels Marie-Catherine Mardi, Madeleine Gautier, Thierry Voisin, etc.


LES FLORÉALES - ÉTHIQUE ET PHILOSOPHIE

Chaque compagnie bénéficie d'un accompagnement personnalisé en fonction de leur(s) besoin(s) : résidence d’écriture ou de jeu, coaching sur la thématique juridique, accompagnement sur les questions de production et de diffusion, création lumière, édition d’un texte original...

Autour de Laura Libouton, une équipe de jeunes passionnés, dynamiques et engagés entourent et accompagnent les compagnies de théâtres.


Équipe les Floréales
Laura Libouton, fondatrice et directrice, accompagnée de Agathe Zezula et Rémi Poureyron

 

LES FLORÉALES

« PORTONS NOS IDEES HAUT ! »

LAURA LIBOUTON, directrice générale et artistique

RAPHAEL BERTOMEU, directeur technique & régisseur général

REMI POUREYRON, chargé de projet

AGATHE ZEZULA, assistante de direction et de production

Crédit photo Michel Voletti


TRABENDO - LA VILLETTE

211, Avenue Jean Jaurès 75019 PARIS

Les Vendredi 10, Samedi 11 et Dimanche 12 Septembre 2021


Logo les Floréales


 

INTERVIEW DE LAURA LIBOUTON


Les Floréales

Au détour d’un bosquet, au coeur du Parc de la Villette, par une super belle journée, j’ai eu la chance de rencontrer tout l’équipe des Floréales Théâtrales en plein préparatifs, au TRABENDO. Un des rares lieux culturels de Paris que je ne connaissais pas. Un grand kiosque rouge, bourré de charme, avec une magnifique terrasse. Laura Libouton m´y a reçu avec beaucoup de gentillesse et une super énergie.


Bonjour. Pourquoi avoir choisi ce lieu ?

On a choisi le Trabendo, parce que c'est un endroit qui est plutôt dédié à la musique et on avait hyper envie de faire quelque chose qui se rapproche un peu des INOUIS du Printemps de Bourges et des INROCKS LAB. Du théâtre avec ce côté très festif qu'on a en festival de musique. Un rapport hyper décomplexé et populaire avec des spectacles intelligents, mais pas « intello ».


« On peut voir une pièce de théâtre intelligente qui nous fait grandir, qui nous fait réfléchir, qui nous émeut et on peut en même temps avoir envie d'une méga bonne bière en terrasse. »


On a beaucoup de performances, des spectacles musicaux et du théâtre, bien sûr.

Dans ce lieu, est-ce qu'il y a plusieurs espaces ou bien il y a une scène unique ?

On va avoir une terrasse avec des chaises, des guirlandes, le bar, l'accueil et, à l'intérieur, il y aura la salle qui va être vraiment modulable, puisque, par exemple, on a une pièce qui est une déambulation avec les comédiens qui vont bouger et le public aussi. On a une scène qui va être en tri-frontal avec du public des trois côtés de la scène, on a des spectacles qui vont jouer sur la scène surélevée et d'autres qui vont être dans la fosse.


La salle va bouger sans cesse et, le samedi soir, une pièce démarre sur un apéro, donc on va installer un bar intérieur. Un rythme infernal

(Rire). Oui, un petit peu. On a une pièce toutes les deux heures.

Parlez-moi de votre dispositif d’accompagnement. Déjà on propose une captation des spectacles à chaque compagnie qu'on leur donne à l'issue du spectacle. Elles sont libres de droits et elles peuvent les utiliser comme elles l'entendent. Une lettre de recommandation, où on détaille tout. On a un dispositif d'accompagnement personnalisé, avec une résidence en Créa-lumière et édition de texte.


« Je ne suis une fan passionnée de théâtre, autant expérimental que classique. J'aime le théâtre dans sa diversité. »

Le thème de cette année « Portons nos idées haut ! »

La conjoncture était un peu particulière cette année, mais on n'avait pas envie de faire un truc sur l'enfermement, le confinement. On avait envie, au contraire, de prendre le contrepied de tout ça. On avait envie d'un truc ouvert, lumineux, jaillissant, un truc plein d'énergie. Un truc engagé quand même, parce que c'est la raison d'être du festival.

Engagé, en quel sens ?

Notre engagement, c’est de remettre le spectateur au centre de ce qu'on fait. on a essayé d'avoir ce mix de quelque chose de très engagé et quelque chose de très positif.

On veut crier nos combats, mais avec bienveillance. Avec une proposition, une conviction, une énergie de faire et non pas une énergie de défaire.

Le président du jury, c'est Grégori Baquet ?

Exactement. On a plein de membres du jury. On a Grégori Baquet, on a Hugo Jasienski qui est metteur en scène au Théâtre de la Ville, on a deux journalistes de Télérama. On a beaucoup de chance d'avoir un jury très ouvert. On a un éditeur - une éditrice même - Monique de Montremy, qui est l'éditrice historique d'Alexis Michalik. On a plein de choses qui se mettent en place et c'est chouette d'avoir ce jury-là professionnel pour accompagner la jeune création et d'avoir des gens comme Grégori, qui incarnent cette jeune création et qui transmettent un message, une image, qui, je trouve, est extrêmement positive et encourageante pour l'émergence.

C'est aussi un concours quelque part ?

Tout à fait. Un concours pour les jeunes compagnies de théâtre. Il y a une dizaine de compagnies en compétition et une compagnie hors compétition qui est programmée le vendredi soir. On a le vote du public et le vote d'un jury qui s'additionnent, et ça détermine un palmarès.


La pièce, qui sera plébiscitée, a-t’elle quelque chose de particulier ?

Oui. On les accompagne pendant un an sur les questions de production et de diffusion. Tous les mois, il y a un rendez-vous qui va se mettre en place avec eux et on leur réserve un petit cadeau un peu spécial, mais, pour l'instant, je n'ai pas le droit d'en parler (Rire).

En fait, c'est la fête en septembre.

Exactement. C'est bien résumé, c'est exactement la fête. Je crois qu'il faut qu'on arrive à retrouver cette dynamique de fête au théâtre, cette dynamique très simple.


Le vendredi soir, on a, en ouverture une pièce hors-concours, Sisyphes et on fait un speed dating théâtral. En gros, toutes les compagnies de théâtre vont prévoir deux minutes de spectacle qu'elles vont présenter et les gens vont pouvoir rentrer et sortir avec un verre à la main dans la salle, pour voir ce que c'est. J'ai pas besoin de dépenser de l'argent pour ça, j'ai pas besoin de me poser une heure et demie. j'ai pas besoin de me mettre dans la condition de voir un spectacle. Juste, je rentre, je vois ce qui se passe et si j'aime, je prends ma place derrière.


Les Floréales

Les Floréales

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