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Les Justes : Camus en plein cœur de la tempête


Maxime d’Aboville rallume la flamme des « meurtriers délicats »



Un classique qui cogne encore


Ils sont quatre. Quatre jeunes révolutionnaires enfermés dans un appartement moscovite en 1905. Une bombe à la main, une cause dans la tête, le doute au ventre. Les Justes d’Albert Camus, c’est l’histoire d’un attentat… mais surtout l’histoire d’un dilemme : peut-on tuer au nom de la justice ?


Au Théâtre de Poche-Montparnasse, Maxime d’Aboville relève le défi de ce texte incandescent. Il en livre une mise en scène sobre, tendue, électrique, qui colle au souffle tragique de Camus sans jamais l’enfermer dans les livres de philo du lycée. Ici, la pensée s’incarne. Ici, les mots explosent.



Une mise en scène coup de poing


Pas d’artifice. Pas de lourdeur. Devant un rideau de fer rouillé signé Marguerite Danguy des Déserts, les comédiens (Arthur Cachia, Étienne Ménard, Oscar Voisin, Marie Wauquier) se jettent dans l’arène. Ils jouent parfois deux personnages, révélant la fine frontière entre idéalisme et fanatisme.


La musique de Jason Del Campo agit comme une pulsation cardiaque « Elle ne commente pas. Elle propulse » - Chaque silence devient plus lourd, chaque rupture plus tranchante. On retient son souffle.



Camus, brûlant d’actualité


« Même dans la destruction, il y a un ordre, il y a des limites. » - cette phrase résonne comme une alarme pour aujourd’hui. Camus ne condamne pas, il interroge. Ses personnages doutent, aiment, tremblent. Ils veulent être justes, mais découvrent que la justice peut aussi se salir de sang.


Dans un monde saturé de radicalités et de violences idéologiques, ce spectacle prend des allures de miroir : et nous, jusqu’où serions-nous prêts à aller ?



🅵🅵🅵🅵 Un spectacle coup de foudre


Intense. Intelligent. Épuré. Les Justes version Maxime d’Aboville, c’est un uppercut théâtral qui fait dialoguer l’histoire et notre présent. Un spectacle nécessaire, qui rappelle que le théâtre peut encore être ce lieu incandescent où se rejoue le combat des idées.



Infos pratiques


LES JUSTES d’Albert Camus

Mise en scène et adaptation Maxime d’Aboville

Avec Arthur Cachia, Étienne Ménard, Oscar Voisin, Marie Wauquier

Scénographie & costumes Charles Templon

Création sonore Jason Del Campo

Lumière Alireza Kishipour

Crédit photo ©Sébastien Toubon


Théâtre de Poche-Montparnasse

À partir du 2 septembre 2025 • Du mardi au samedi à 19h, dimanche à 15h


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