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Photo du rédacteurBonfils Frédéric

MARIE ANTOINETTE de Stefan ZWEIG. Théâtre Poche Montparnasse

Dernière mise à jour : 14 mars 2021

Le texte de cette pièce est un pur bijou. Je connaissais l’œuvre de Stefan Zweig mais j’étais passé à côté de Marie-Antoinette.


Cette œuvre historique très documentée n’épargnant pas la royauté mais ne l'accablant pas non plus, surtout Marie-Antoinette.

Je n’avais jamais vu cette histoire par ce biais, finalement assez féministe. On comprend les erreurs, mais ici, il n’est pas question de faire un réquisitoire à charge. Et c’est bien ce que j’ai aimé.

Stephan Sweig montre les défauts, les faiblesses mais aussi la force et le désarroi de Marie-Antoinette.

On ne compte plus Les livres, les pièces, les films qui ont abordé ce personnage mais ici le travail « journalistique » de Sweig est passionnant et Marion Bierry a su retranscrire sur scène ce texte fleuve avec beaucoup de nuances.


Dans cette pièce, il y a très peu de dialogue. On nous cite et raconte l’histoire avec malice et rythme.

J'aime énormément Thomas Coussau à la diction parfaite qui par son côté un peu inspecteur des années 30 est captivant. Il interprète Stephan Sweig, finalement.


La grande idée de la mise en scène est d’avoir placé le récit à l’époque de l’écriture, soit juste avant la Seconde Guerre mondiale.

L’abandon stratégique de la royauté française par le reste de l’Europe (surtout l’Autriche), ou l’on se dit que cette révolte puis cette révolution va s’éteindre toute seule, fait un peu penser à cette époque d'entre-deux-guerres où, finalement, il y a eu également une sorte d’abandon politique. Cette pièce est très intéressante et captivante. C’est une magnifique leçon d’histoire française vu par un auteur brillant.




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