Ce soir, j’ai vécu une expérience inédite à la Comédie Française et, comme on me l’a dit, dans l’ascenseur qui mène au 8e étage. « Laissez-vous faire. Il se passe des choses étranges au grenier ».
En effet, je ne connaissais pas le grenier de la comédie française et je ne pensais pas y trouver autant de magie. L’endroit est très beau et quelle chance de voir les sociétaires du Français d’aussi près lire avec panache (toujours) et décontraction de beaux textes.
Ce soir, c’était le tour de Nicolas Lormeau lisant « Les athlètes dans leur tête » de Paul Fournel. Ce texte écrit sous forme de petites nouvelles est brillant, très juste, documenté et surtout très drôle.
Nicolas Lormeau, actuellement sur tous les fronts, jouant dans des pièces géniales telles que « la puce à l’oreille » ou « la vie de Galilée », s´est amusé comme un petit fou et nous a fait un très beau cadeau.
Le plus difficile avec la comédie française. Ce n’est pas de venir mais plutôt d’en repartir. La gentillesse, l’humour, la distinction et le talent qui y règne me touche, à chaque fois.
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