When I Saw the Sea – Rituels de résistance et éclats de dignité
- Bonfils Frédéric

- 6 juil.
- 2 min de lecture
l’horizon, se redresser, témoigner.
Avec When I Saw the Sea, le chorégraphe libanais Ali Chahrour livre un spectacle à la fois bouleversant et nécessaire. Sur scène, trois femmes migrantes -survivantes du système d’exploitation connu sous le nom de Kafala - prennent la parole, dansent, chantent, et surtout : se tiennent debout.
À l’oppression répond un chant de liberté.
À l’invisibilisation, une présence ardente.
Et à l’oubli, une mémoire incarnée.
Le corps comme archive, le plateau comme refuge
C’est un théâtre-récit. Un théâtre-musique. Un théâtre-rituel. When I Saw the Sea ne cherche pas à représenter ou dénoncer frontalement, mais à transmettre par le sensible, le fragment, la vibration. Le plateau nu devient un espace de réinvention où les récits intimes de Rania Jamal, Zena Moussa et Tenei Ahmad se déploient sans pathos, portés par une esthétique sobre mais puissante.
Chacune, à travers sa voix, sa langue, son chant ou son silence, devient une conteuse contemporaine d’un exil permanent. La mise en scène épouse ces récits avec pudeur et respect, soutenue par la lumière brute de Guillaume Tesson et la musique vibrante de Lynn Adib et Abed Kobeissy, qui accompagnent les corps sans jamais les dominer.
Un acte politique incarné
Le spectacle naît d’un contexte concret et tragique : l’abandon, en pleine guerre, des travailleuses domestiques migrantes au Liban.
Mais loin d’un théâtre du constat, When I Saw the Sea est un théâtre de la transformation. Il fait de ces histoires des tremblements poétiques, des appels à la justice, frôlant parfois l’incantation hypnotique. Par sa démarche, Ali Chahrour redéfinit l’acte artistique comme prise de parole, transmission, réparation.
On pourrait croire que le spectacle survole son sujet. Il n’en est rien.
Sans jamais tomber dans le didactisme ni dans l’émotion facile, la pièce maintient une tension singulière : elle raconte sans expliquer, elle dénonce sans accuser, elle fait exister plutôt qu’exhiber.
When I Saw the Sea tient ainsi d’un baptême laïque -une traversée poétique, politique et profondément humaine.
Un spectacle rare, à ne pas manquer
Dans la continuité de son œuvre, Ali Chahrour affirme ici un geste artistique profondément engagé, d’une grande finesse formelle.
Il donne la parole à celles qu’on n’écoute jamais, sans médiation, sans filtre, avec une radicalité douce.
Il fait du théâtre un lieu d’émancipation, de mémoire et de réparation.
Un spectacle qui fend le silence comme une vague fend la roche. Avis de Foudart 🅵🅵🅵
Infos pratiques
When I Saw the Sea
Conception : Ali Chahrour
Avec : Tenei Ahmad, Zena Moussa, Rania Jamal
Musique live : Lynn Adib, Abed Kobeissy
Crédit photo © Lea Skayem
La FabricA, Festival d’Avignon • Du 5 au 8 juillet 2025, à 13h • Durée : 1h10


















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