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La Révérence – Portrait d’un fils de paysan devenu comédien



Quitter le village sans trahir les siens. Monter sur scène sans s’excuser.


Avec La Révérence, Emeric Cheseaux signe un premier seul-en-scène aussi drôle que bouleversant. Seul face au public, avec pour tout décor quelques caisses à vendanges, il convoque tout un monde : celui de son enfance dans un village agricole de Suisse romande, et celui qu’il a choisi - la scène.

Entre hommage tendre et distance critique, cette autofiction lumineuse est à la fois enracinée et en mouvement.



Il y a de la gouaille dans sa voix, de l’amour dans chaque imitation. D’un geste, Emeric devient son oncle rustre, sa grand-mère au parler fleuri, un copain d’école, une voisine. Il se glisse dans leurs mots, leurs corps, leurs maladresses - sans jamais se moquer.

La Révérence fait entendre les voix des gens « du cru », celles que le théâtre oublie trop souvent. Et derrière l’humour, perce une tendresse infinie.


Cheseaux transforme le singulier en collectif, le personnel en politique. Il capte l’humanité dans les failles du langage. Il parle patois, il parle franc, il parle vrai.



Du théâtre pour réconcilier les mondes


Né d’un long travail d’écoute, le spectacle puise dans les récits des habitant·es de sa région. Cheseaux les recueille comme on cueille des souvenirs avant qu’ils ne tombent. À partir de cette matière orale, il tisse une partition scénique vivante, argotique, drôle, parfois cruelle, toujours sincère. Le tout porté par une énergie généreuse, un regard lucide et un humour tendre.


Mais La Révérence, c’est aussi l’histoire d’une rupture. Celle d’un jeune homme longiligne qui monte à la « grande ville » pour faire… du théâtre. Et qui revient, sur scène, pour raconter ce départ sans arrogance ni regret. Il cherche sa place entre deux mondes : celui qu’il a quitté, et celui qu’il tente de comprendre.



Un moment suspendu entre émotion, rire et mémoire


Le charme d’Emeric Cheseaux opère immédiatement. Il nous embarque dans son histoire comme dans une veillée de fin d’été. Le temps passe à toute vitesse. On rit, on s’émeut, on se reconnaît.

C’est peut-être là sa plus grande force : parler de lui pour parler de nous.


« Parce que tô, Emeric, mèteunant tu vas faire quoi en bas par là-bas ? Du ? Théôtre ? Ah, mon djeu, mon djeu ! » - La Grand-Maman, hilarante et inoubliable.


Avis de Foudart 🅵🅵🅵




Infos pratiques


La Révérence

Texte, mise en scène et interprétation Emeric Cheseaux

Collaboration artistique Coline Bardin

Regard extérieur Shannon Granger

Création lumière Céline Ribeiro

Crédit Photo © Andreas Eggler


Festival Off Avignon 2025

Tiers-Lieu La Respélid’ / Théâtre du Train Bleu

Du 5 au 23 juillet (jours impairs) à 19h35 • Durée 1h • À partir de 12 ans


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