Ravel, Beethoven, Schubert et… Giono
L'idée du paysage
Quand François Bernard, le chef d’orchestre et directeur de La Capella Forensis, pense au paysage, tout de suite deux œuvres lui viennent à l'esprit, l'une musicale, l'autre littéraire. Deux œuvres qui portent une vision comparable du paysage, à la fois intime et épique, descriptive et sublimée, naturaliste et humaniste : L'oye de Maurice Ravel et l'Homme qui plantait des arbres de Jean Giono, et… il en a fait un spectacle !… ou plutôt, un concert-spectacle plein de voix et musique mêlées.
« Le paysage musical est toujours subjectif, tant il est vrai que la musique ne peut rien décrire
de précis; mais, comme le dit Berlioz, par son vague même, et par le rôle de l'imagination que
cette imprécision laisse libre, elle est "incomparablement plus puissante" dans l'évocation ». François Bernard
Dès le commencement, un groupe de trois magnifiques musiciens munis de leur instrument (un accordéon, une clarinette et un Marimba) accueille un conteur aux cheveux blanc et à la voix charnelle qui semble sorti tout droit d’une crèche provençale.
Ce troubadour poétique va nous conter l’histoire d'Elzéar Bouffier, le berger planteur d'arbres.
Enveloppé par une musique aux mélodies longue et souple, notre imaginaire prend son envol et les paysages se dessinent dans notre pensée.
Ce manifeste pastoral, écologique et humaniste est un véritable hymne à la nature et à la vie. Avis de Foudart 🅵🅵🅵
L’homme qui plantait des arbres
De Giono
François Bernard Chef d’orchestre
Laurent Chouteau Comédien
Denis Kracht-Noël Marimba
Damien Schulteiss Clarinette
Sven Riondet Accordéon
FESTIVAL OFF AVIGNON
Théâtre Note Dame
Du 5 au 30 Juillet à 12h50 • Relâche le mercredi

PROGRAMME
Ludwig van Beethoven
9ème Symphonie, 3ème mouvement
7ème Symphonie, 2ème mouvement
6ème Symphonie, ler mouvement
6ème Symphonie, 5éme mouvement
Schubert
Winterreise,"Erstarrung'
Impromptu n°3 en sol bémol majeur
Ravel
Ma mère l'oye, « le Jardin féérique »
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