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Pacific Palisades

Un road trip halluciné en Californie


Avis de Foudart 🅵🅵🅵🅵

En 2015, un homme prétendant être mi-homme mi-extraterrestre et agent des services secrets américains est retrouvé mort dans sa voiture. Son garage cache des millions de dollars en armes, munitions et petites coupures. Fasciné par ce fait divers, un écrivain prend l’avion pour Los Angeles afin d’enquêter sur cet homme mystérieux. Fiction ? Réalité ?


Depuis 2010, cette compagnie franco-québécoise profite de son côté multiculturel. Elle développe un travail en favorisant les différences d’écritures et de méthodes et apportent un vent d’air frais à la création théâtrale française.

Pacific Palisades est un spectacle tirée d’un histoire vraie, celle de Jeffrey Alan Lash et commence dans un style documentaire, comme un bon thriller, avec beaucoup d’intrigue et de suspense.

Mais, très vite, au même titre que le décor surprenant de Romain Fabre, cet objet théâtral non identifié prend une tout autre dimension. Avec des allures très singulières et inhabituelles pour le théâtre, très proche de l’esprit de David Lynch, la fiction se démultiplie et se mêle à la réalité.


Suspense, psychanalyse et poésie

Le réel cohabite avec l’irrationnel et tout ce qui pourrait paraître vrai devient illusion.

Pacific Palisades. On se perd avec délice dans les méandres de cette aventure assez «incompréhensible ». Aussi pleine d’invraisemblables que de de contradictions.


Portée par un son immersif de Julien Eclancher, des éclairages surprenants de Nicolas Descôteaux et les vidéos de David Ricard, La comédienne québécoise Evelyne de la Chenelière, seule en scène et multiple à la fois, endosse avec aplomb une vingtaine de personnages. Elles change de sexe et de cheveux et reste elle même, en devenant tout autre.

Les couches de réalité s’effeuillent comme des pelures d’oignon, tandis que l’enquête se fait quête et nous renvoie finalement à nos propres recherches existentielles. Florent Siaud

Pacific Palisades est un spectacle incroyable et imprévisible qui ne ressemble à aucun autre. Un pari complètement fou et osé. Un immense coup de cœur, à voir absolument.

 

Pacific Palisades

Texte Guillaume Corbeil

Mise en scène Florent Siaud

Avec Evelyne de la Chenelière

Assistance à la mise en scène Juliette Dumaine

Scénographie et costumes Romain Fabre

Eclairages Nicolas Descoteaux

Conception sonore Julien Éclancher

Vidéo David B. Ricard

Photos © Nicolas Descoteaux

THÉÂTRE PARIS - VILLETTE

Du 12 novembre au 4 décembre


Les vendredis à 19h, les mardis, mercredis, jeudi et samedis à 20h. Les dimanches à 15h30




 

Tournée 2021-2022

Théâtre Paris-Villette | 12 novembre au 4 décembre 2021

Espace Jean Legendre (Compiègne) | 7 décembre 2021

 

EN SAVOIR PLUS…


L'affaire Jeffrey Alan Lash

Source (c) David Ramasseul. Paris Match. Publié le 28/07/2015


A l’origine, c'est un fait divers banal : un cadavre en voie de décomposition retrouvé à Los Angeles dans le quartier de Pacific Palisades le 17 juillet. Le corps est celui de Jeffrey Alan Lash, un homme de 60 ans qui gît depuis près de 15 jours dans sa voiture garée devant chez lui. La police a été appelée sur les lieux par Harland Braun, l’avocat de la petite-amie du défunt, Catherine Nebron. L’histoire que l’avocat relate à la police de Los Angeles est pour le moins étrange…


Depuis un an, Lash était très affaibli par un cancer au stade terminal au point qu’il pouvait à peine gravir les escaliers de son domicile. Le 4 juillet, alors que Jeffrey faisait du shopping à Santa Monica avec sa compagne et l’assistante de cette dernière, Dawn VadBunker, son état empire. Il respire mal, sombre dans une semi-inconscience mais refuse catégoriquement d’être conduit à l’hôpital ou que l’on appelle les secours. Quelques minutes plus tard, il rend l’âme sous les yeux des deux femmes dans sa voiture sur le parking d’un magasin. Mais au lieu d’appeler la police, Catherine Nebron et Dawn VadBunker conduisent le véhicule devant le domicile de Jeffrey Alan Lash et l’abandonnent dans la rue. Selon l’avocat de Catherine Nebron, elle ne fait que suivre à la lettre les consignes de son compagnon: «Quand je mourrai, ne t’occupe de rien. Mes employeurs prendront tout en charge.» Ses employeurs ? Une mystérieuse agence gouvernementale pour laquelle il affirmait travailler «sous couverture». C’est du moins ce qu’il faisait croire à sa compagne depuis 17 ans…




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