Un portrait acide de la famille
Une mère et un père de famille reçoivent à déjeuner leur fille et sa petite amie.
Mais on sent très vite que cette situation assez banale et réaliste va déraper. Des tensions s’installent insidieusement, des « bugs » à répétitions surgissent : une attitude est surprenante, une réplique se répète, un sourire est exagéré, un silence étrange... les acteurs se trompent ? Les personnages court-circuitent ?
Mettre en spectacle - avec extravagance - la puissance des sentiments humains, la violence et la complexité de leurs relations, est pour nous un moyen de conjurer la banalité. Collectif Les Rejetons de la Reine
Une entreprise de destruction massive
Quel est la place de la fiction dans nos vies quotidiennes ? Quand est-ce que la fiction prend la place de réalité ? La fiction a t’elle une place dans la réalité ? Quelle est la part de fiction dans ce que l’on projette sur les autres ? Pourquoi a t’on besoin de mettre de la fiction dans notre réalité ?
C’est à toutes ces questions que le collectif Les rejetons de la Reine et l’auteur Simon Delgrange essaient de répondre avec ce spectacle surprenant et loufoque entre jeu expressionniste et situation glaçante.
Variations sur le même thème
Dans une sorte de boucle infernale, cette variation des sentiments qui s’entremêlent et tourbillonnent vont faire ressurgir les émotions, les plus intimes et les fantasmes, les plus secrets des personnages.
Les vernis vont s’effriter, les masques vont tomber, les carapaces vont sauter et l’ordre social de ce noyau familial va imploser en laissant surgir l’aspect les plus sombres de ces personnages « haut en couleur ».
Un poignard dans la poche ou la propension de chacun à la violence est une folie absurde et effrayante aussi comique que délirante. Avis de Foudart 🅵🅵🅵
Un poignard dans la poche
Mise en scène collective Les Rejetons de la Reine Texte Simon Delgrange Dramaturgie Franck Manzoni Jeu Jérémy Barbier d’Hiver, Clémentine Couic, Alyssia Derly, Julie Papin Crédit © Pierre Planchenault Spectacle vu Au Jeune Théâtre National, lors du festival Impatience
13, rue des Lions Saint-Paul, 75004 Paris
Durée 1h10
Comments