Que recherchez vous sur FOUD'ART Blog...
1942 résultats trouvés avec une recherche vide
- 🅵🅵🅵SONS OF PHILADELPHIAPhiladelphie. Il y a trente ans, la famille de Michael a recueilli Peter à la mort de son père, dans des circonstances opaques. Aujourd’hui, Peter et Michael sont deux petits malfrats aux tempéraments opposés. L’un est aussi violent et exubérant que l’autre est taciturne. Quand Michael est désigné comme « gênant » par la mafia italienne », le passé trouble de la famille ressurgit… Sons of philadelphia est un film noir, un thriller psychologique à l’atmosphère délicieusement oppressante. Matthias Schoenaerts y incarne, toujours aussi brillamment et avec beaucoup de candeur, un homme perdu empêtré dans une histoire qui n’est pas la sienne. Les scènes très courtes, le montage ciselé et les flash-back font en sorte de nous perdre un peu et nous oblige à rester « en retrait » du film, mais ce sentiment, assez déstabilisant, ajoute beaucoup de valeurs. La sensation de ce sentir désorienté, un peu comme Peter, le personnage principal. Mais ce n’est pas l’unique qualité du film car les liens, les connexions « à l’enfance », sont ici, très bien décrites. À mesure que l’histoire se déroule, le visage de Matthias Schoenaerts prends des allures, très subtiles, d’enfant dans un corps d’homme robuste. Seul un acteur de cette carrure peut être capable de nous transmettre cette sensation étonnante. Sons of philadelphia n’est pas un film « facile ». C’est un film qui mérite d’être vu et surtout digéré avant d’être apprécié à sa juste valeur. Sons of Philadelphia Réalisateur Jérémie Guez Scénario Jérémie Guez d’après le roman “L’amour fraternel” de based on the novel “Brotherly Love” by Pete Dexter Interprétation Matthias Schoenaerts, Joel Kinnaman, Maika Monroe, Paul Schneider, Nicholas Crovetti Credit photo Nelson Gedalof France, Belgique, Pays-Bas & États-Unis 2020 | 1h30 Sortie cinéma, le 30 décembre 2020 Interview de Jérémie Guez J’ai beaucoup aimé votre film et, en même temps, avec une histoire complexe, des scènes très courtes et ciselées et beaucoup de flashbacks, je me suis senti perdu. L'avez-vous fait exprès ? OUI ! (Rire) en fait, la double narration, c'est un truc qui est assez fluide à l'écrit, mais plus difficile au cinéma. On se rend compte, assez vite, qu'on ne veut pas avoir deux films qui avancent en parallèle au même niveau. Donc ça devient très compliqué. La question a été. Qu’est-ce qu’on peut se dire du passé qui puisse expliquer ce qui se passe dans le présent, mais à rebours, afin que l’on n'ait pas la scène explicative avant pour comprendre la scène suivante ? On a choisi un peu de renverser les placements et de commencer le récit de but en blanc, de manière très abrupte, et après, d'introduire, de disséminer les flashbacks en cachant les prénoms des personnages. Tout ça pour voir un peu, ce que le public pouvait retenir. Même s'il ne comprend pas toutes les relations familiales, même s'il s'interroge ? Est-ce qu'il y a une émotion générale qui se dégage du film qui permet d'être ému et de l'apprécier ? Je me suis dit, en effet, je lâche prise. À un moment, le rythme avance tellement rapidement que le cerveau se déconnecte. Si on veut rester dans le film, on arrête de se dire. Qui est qui, qui fait quoi ? Il y a, aujourd'hui, une sorte de code un peu idiot sur la narration et une forme d’angoisse que le public ne comprenne pas. Moi, c'est un truc qui me manque au cinéma. Pourquoi ce livre de Pete Dexter, en particulier ? Je connaissais bien l'œuvre de Pete Dexter, mais j’étais passé à côté de celui-ci. Lorsque je l'ai lu la première fois, il y avait un truc qui me fascinait sur la quintessence des rapports entre les deux personnages principaux. Je me suis dit que ce serait chouette d'expliquer l'enfance de l'un des deux sans jamais montrer la deuxième et mettre en évidence leurs différences et leurs similitudes. Quel est votre rapport avec le cinéma américain. Je me sens plutôt proche du cinéma américain,même si ça n’occulte pas d'autres cinémas comme le cinéma italien, français ou japonais. Il y a des réalisateurs que j'admire et des époques que j’aime énormément, comme celles des années 40-55. Il y a, aussi, des trucs que j'aime moins. Si je réalisais une histoire qui se passe au Japon, j'adorerais m’inspirer du cinéma japonais. Pouvez-vous nous parler de votre collaboration sur ce film, avec Matthias Schoenaerts ? Lui, c'était le début de sa carrière internationale, je pense. Ils sortaient de « De rouille et d'os ». J'ai tout de suite pensé à lui parce qu'il avait ce truc de mâle alpha, très beau en même temps plein de fragilité. Il avait un côté un peu enfantin, un peu perdu, et ça se transformait toujours en violence. Je me suis demandé, ce que serait ce personnage si j'utilisais le côté physique imposant, mais complètement aplati psychologiquement par quelqu'un, moins fort physiquement que lui ? je sentais que ça pouvait lui parler et on a travaillé, en amont, dans cette direction. Il est beaucoup dominé dans le film alors qu'il a un physique de dominant. En fait, je trouve que pendant tout le déroulé du film, Matthias, progressivement, devient de plus en plus enfantin. Et à la fin, j'avais presque la sensation de voir un corps et un esprit séparés, pendant quelques scènes. Il avait une toute petite tête et un immense corps. (Rire) c'est un truc qu'on a beaucoup travaillé visuellement avec des focales, pour compresser son corps. Vous êtes un écrivain très reconnu. Quelle a été votre envie pour passer au cinéma ? J'ai toujours eu plus d'appétence pour le cinéma et pourtant ce n’est pas un art que je mets au-dessus. Je pense que j'ai même plus de respect pour la littérature. Je trouve ça, beaucoup plus dur à achever, en matière d’œuvre. Bizarrement, j'ai écrit, j'ai publié des livres avant, mais pour moi, être écrivain, c'était vraiment quelque chose qui était impossible. Il y avait un truc très, très violent d'être seul, confronté à soi-même. Et le cinéma, il y a un vrai travail d’équipe, des acteurs, de grands techniciens. Il y a quand même un moment où on est un peu époustouflé par ces gars. Tout d'un coup, ça se concrétise, les personnages que j'écris, sur lesquels je fantasmais, apparaissent encore mieux que dans mes rêves. C'est très plaisant. #sonsofphiladelphia #matthiasschoenaerts #jeremyguez #jokersfilm #deauville2020 #festivaldedeauville 
- La Scala ! La Scala ouvre le 18 décembre 2020Dès le 18 décembre les portes de la Scala Paris vont rouvrir. Nous serons tous là pour vous accueillir avec un tonitruant BIENVENUE ! Quel bonheur de vous retrouver dans notre maison bleue. Anne Queffélec, Alexis Michalik, Jason Brokerss, Jos Houben, Ruthy Scetbon, Kaori Ito et Elika Hedayat vous attendent avec impatience. Cette fois, nous conjurons le sort. Les restaurants ne peuvent pas ouvrir avant le 15 janvier ? Qu’à cela ne tienne ! Nous allons nous inviter chez vous avec les plats succulents de notre restaurant que vous pourrez emporter après le spectacle. Il vous suffira de choisir votre menu en réservant votre billet et à la fin du spectacle, il vous sera remis, joliment présenté dans une box Scala votre dîner prêt à emporter. Une manière de finir la soirée avec nous comme vous le faites en temps normal quand vous dînez dans notre restaurant après avoir applaudi nos artistes. A chaque confinement, vous nous manquez, mais à chaque réouverture, le plaisir de vous revoir est encore plus grand. Hâte de vous recevoir dans le respect des règles sanitaires les plus strictes. Mélanie & Frédéric BIESSY CALENDRIER DÉCEMBRE / JANVIER Vendredi 18 Décembre À 19h RÉCITAL ANNE QUÉFFELEC VERS LA LUMIÈRE. BEETHOVEN, LES TROIS DERNIÈRES SONATES À partir du 19 décembre 2020 UNE HISTOIRE D’AMOUR d’Alexis Michalik Représentations du mardi au samedi à 19h dimanche à 15h À partir du 20 décembre 2020 L’ART DU RIRE de Jos Houben Représentations samedi et dimanche à 15h Dimanche 20 et 27 décembre à 15h et 17h Samedi 26 décembre et 2 janvier à 15h et 17h À partir du 22 décembre 2020 EMBRASE-MOI de Kaori ITO Représentations les 22 décembre, 11 et 12 janvier à 19h30 À partir du 23 décembre 2020 PERTE de Ruthy Scetbon Représentations du mardi et mercredi à 19h30 et jeudi et vendredi à 19H30 selon les semaines À partir du 4 janvier 2021 ET APRÈS QUOI ? de Kaori ITO Lundi 4 janvier à 19h Vendredi 15 janvier à 19h30 À partir du 14 janvier 2021 TOUS LES MARINS SONT DES CHANTEURS / François Morel Un spectacle musical de : Gérard Mordillat, François Morel, Antoine Sahler et Amos Mah Représentations du mardi au dimanche à 18h30 À partir du 14 janvier 2021 PENSER QU’ON NE PENSE A RIEN, C’EST DEJÀ PENSER QUELQUE CHOSE Texte et Mise en scène Pierre Bénézit Représentations du jeudi au dimanche à 19h Mardi 19 janvier à 19h et mercredi 10, 17, 24 février à 19h À partir du 23 janvier 2021 21E SECONDE de Jason Brokerss Représentations samedi à 16h et 21h30 Dimanche à 21h30 
- L'Art bouleversé. Plus de 20 artistes se racontent en liveLe 28 Novembre 2020 en ligne sur Télérama.fr, 104.fr et Institutfrancais.com avec : Mathieu Amalric, Bartabas, Samuel Benchetrit, Rachida Brakni, Camille Chamoux, Matali Crasset, Vincent Delerm, Nicola Delon, Laurence Equilbey, Jacques Gamblin, Nicole Garcia, Barbara Hannigan, Kaori Ito, Christiane Jatahy, Eva Jospin, JR, Maylis de Kerangal, Helena de Laurens, Edouard, Louis, Vincent Macaigne, Alexis Michalik, Tommy Milliot, Vanessa Paradis, Suzane Écouter, soutenir, aimer les artistes. S’enrichir de leurs expériences… L’actuelle pandémie et les légitimes contraintes sanitaires qu’elle provoque les a durement éprouvés dans leur travail, leur capacité de création, leur imaginaire peut-être et leurs relations, sûrement, au public. Le samedi 28 novembre de 17h à 24h, Télérama et le CENTQUATRE se sont associés pour leur donner la parole sur ce qu’ils vivent aujourd’hui et comment ils le vivent. 
- Le théâtre du Rond-point annonce sa réouverture !Suite aux dernières déclarations du gouvernement pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, le théâtre du Rond-point devrait rouvrir le 15 décembre. En attendant, La géniale série de Podcasts du Rond-point, continue... Amine Khaled, responsable du comité de lecture du Théâtre du Rond-Point, invite à sa table des artistes et et remonte avec eux le parcours de leur vie et de leurs envies de théâtre. 
- Il mio corpoAvis de Foudart 🅵🅵 Sous le soleil de Sicile, Oscar récupère de la ferraille avec son père. A l’autre bout de la ville, Stanley le Nigérian vivote grâce aux petits travaux donnés par le prêtre de la paroisse. Tous deux ont le même désir, celui d’une vie meilleure… Fiction ou documentaire. Un film naturaliste Michele Pennetta réalise un film étonnant, très juste et réaliste sur deux personnages très différents mais ayant des désirs, une quête commune. Celui de se trouver et de s’épanouir dans un monde qui n'est pas le leur. Ce film, avec très peu de dialogues, n’est pas esthétisant, mais bénéficie d’une très belle lumière. Il mio corpo, une œuvre mystique ? Avec une dimension à la fois très physique et religieuse, Il mio corpo est emprunt de toute un symbolique religieuse. C'est la première fois que je mets de la musique dans l'un de mes films. J'ai choisi ce morceau de Pergolèse car il parle du corps mourant et du sacrifice du Christ et de l'homme. Michele Pennetta Il mio corpo est un film qui intrigue et ne ressemble à aucun autre. Il peut plaire passionnément ou déplaire, mais ne laisse jamais indifférent. IL MIO CORPO RÉALISATION MICHELE PENNETTA SCÉNARIO MICHELE PENNETTA, ARTHUR BRÜGGER ET PIETRO PASSARINI IMAGE PAOLO FERRARI SON EDGAR IACOLENNA MONTAGE DAMIAN PLANDOLIT ET ORSOLA VALENTI DISTRIBUTION NOUR FILMS Suisse, Italie - 2020. Durée 1h20 Sortie cinéma, le 26 mai 2021 
- Les théâtres s'adaptent...à nouveauAprès avoir mis en application, avec beaucoup de diligence, les gestes barrières. Avoir complètement bousculé les programmes des représentations, suite à la mise en place du couvre-feu, la France et les théâtres sont à nouveau confinés. Une sensation amère que donne la sensation d'un jour sans fin ou d'une série qui proposerait la saison de trop. Jugés non essentiels, au même titre que la plupart des commerces, bars et restaurants, les théâtres ont été obligés de fermer très brutalement. "ESSENTIEL" et "NON ESSENTIEL". Aucune raison, aucune crise ne peut justifier l'emploi de ces expressions - jugements à l'emporte-pièce qui font méchamment penser aux heures les plus sombres des régimes totalitaires habitués aux restrictions abusives des libertés. "La beauté, l’Art et la magie comme arme de guerre face à la tristesse du monde." Théâtre 14 Avec beaucoup de respect pour les personnes malades qui se battent pour survivre et pour ceux qui les accompagnent, la vie doit continuer, coûte que coûte. L'urgence sanitaire est là, c'est un fait, mais aucun soignant ne peut contredire l'idée que la santé aille toujours de pair avec le bien-être physique et mental. La culture est l'ami du peuple, de la liberté et du savoir. La culture est un bien public de très haute nécessité. C'est pourquoi les théâtres fermés au public s'adaptent à nouveau. En plus de proposer des LIVE Internet comme le théâtre de la Ville, des programmes en vidéo comme la Comédie Française, des visites interactives comme le Domaine de Chantilly ou même des cours d'art en ligne comme le Centre Pompidou, les théâtres entrent en résidence et restent donc, pour la plupart, ouverts aux compagnies avec une volonté farouche de préparer la vie d'après. À nouveau, le Théâtre 14 réfléchit à être le plus utile possible et à remplir au mieux sa mission de service public. Nous réfléchissons également à être au plus près des artistes et des métiers du spectacle vivant dans cette crise. C'est pourquoi nous avons décidé d'ouvrir notre plateau aux équipes et d'entrer ainsi en résidence. Nous espérons que ces mesures sanitaires, si justes et importantes qu'elles soient, seront affinées, complétées et adaptées dans les jours qui viennent avec les professionnels du spectacle vivant afin que nos métiers et la culture puissent remplir leurs missions : accompagner chacun d'entre nous dans nos existences et nous aider à tendre vers le bonheur. La direction du Théâtre 14 Le théâtre 14 accueille actuellement en résidence la troupe d'ANTIS par les compagnies Le Grand Nulle Part et EN ACTE(S) qui montre à travers un travail choral, à quel point la culture et le théâtre sont essentiels. Après avoir couvert l'élection du nouveau gouvernement, une équipe de rédaction cherche un sujet vendeur. On évoque une série d’agressions perpétrées une fois la nuit tombée. Leur enquête et le concours d’une source anonyme les poussent sur la piste d’un groupuscule. Une haine organisée qu'ils décident d’infiltrer. Une investigation dont ils ignorent, à cet instant, la mesure. Du fait divers au fait de société, pour ces journalistes choisir de publier ou non, c’est alors prendre parti. C’est ce qu’ils nous racontent. ANTIS, théâtre d'anticipation ou fiction du réel, est une pièce coup de poing, ultramoderne et actuelle à mi-chemin entre le documentaire, le cinéma et le théâtre. Avec une structure narrative passionnante qui se joue de la temporalité, un montage nerveux et vif, des scènes courtes, instantanées qui s'imbriquent les unes aux autres, nous ressentons en état d'urgence et d'ivresse à quel point les abus de pouvoir sont dangereux. Que nous révèlent nos peurs ? Comment représenter la violence ? Quelle responsabilité pour celui qui la relaie ? En prenant pour coeur d´histoire, l’investigation d’une équipe de journalistes sur un groupuscule haineux et en parlant de violence "ordinaire". Antis aborde un sujet particulièrement délicat et actuel. ANTIS met en parallèle deux réalités : celle des groupuscules haineux et celle d’un discours dominant identitaire et sécuritaire dont l’État est l’instigateur, les instances médiatiques, le relais. Comment, à partir d’un fait horrible et abject, les décisions peuvent se traduire en discriminations tout aussi horribles, mais bien plus profondes et silencieuses. ANTIS, une pièce politique et engagée, totalement dans l'air du temps et à propos, est l’exemple même que la culture, loin d’être uniquement un divertissement, est essentielle à la réflexion. Sans pathos et avec beaucoup d’humour, avec une écriture qui colle à l'actualité. Des lumières, des sons et des chants qui se mêlent, ANTIS est une œuvre magnifique, inclassable. Un spectacle total, bouleversant et onirique, à voir le plus vite possible (dès que possible). 🅵🅵🅵🅵ANTIS Texte Perrine Gérard Mise en scène Julie Guichard Avec Ewen Crovella, Sophie Engel, Jessica Jargot, Maxime Mansion et Nelly Pulicani Collaboration artistique Maxime Mansion Scénographie Camille Allain-Dulondel Costumes Sigolène Petey, assistée de Joanne Haennel Lumière Bendan Royer Son Quentin Dumay Composition musicale Quentin Martinod, Guillaume Vesin Crédit photo Michel Cavalca, Louka Petit-Taborelli ANTIS sera reprogrammé durant l'année 2021 THÉÂTRE 14 20 avenue Marc Sangnier 75014 Paris contact@theatre14.fr Location 01 45 45 49 77 Programmation initiale du 04/11 au 08/11/2020 Durée 1h30 
- JE NE SUIS PLUS INQUIET. En direct du Théâtre de la VilleNous avons le bonheur de vous annoncer deux représentations en direct exceptionnel au Théâtre de la Ville (et sur Facebook Live). SAMEDI 7 NOVEMBRE 21 H ET JEUDI 12 NOVEMBRE 19 H. SCALI DELPEYRAT AVEC SON HUMOUR INCLASSABLE, LE COMÉDIEN SE RÉVÈLE EN AUTEUR-INTERPRÈTE D’UNE RARE SENSIBILITÉ. Seul en scène, Scali Delpeyrat livre un spectacle très personnel sur sa vie et ses origines, tout en rendant un hommage décalé à son père disparu. Il y a l’histoire de ses grands-parents échappés miraculeusement des rafles du Vél’d’Hiv ; la petite fille mystérieuse dont il était follement épris à l’âge de quatre ans ; le chat tout blanc trouvé à la SPA ; la musique arabe qui le bouleverse; son besoin d’établir des check-lists avant de se rendre à des dîners en ville ; ce père périgourdin amoureux d’une femme juive. Comédien singulier au théâtre comme au cinéma, Scali Delpeyrat se dévoile dans un spectacle à la fois mélancolique et savoureux, mélange d’humour et de perplexité, pimenté d’un sens aigu du détail incongru et autres bizarreries de la vie quotidienne Hugues Le Tanneur. ENTRETIEN AVEC SCALI DELPEYRAT Pourriez-vous dire deux mots sur la génèse du projet ? Un matin de juillet 1942, après la lecture de son journal, le père de ma mère décide de quitter Paris le jour même. Trois jours plus tard, il appelle ma grand-mère pour lui donner l’adresse d’une grange isolée où le rejoindre en zone libre. Abandonnant tous leurs biens dans un loué du 14e arrondissement, ma grand-mère quitte Paris avec sa fille de 4 ans – ma mère – une semaine avant les rafles du Vel’ d’Hiv. En chemin, son bus est arrêté pour un contrôle d’identité par des soldats nazis. Ces derniers ne savent pas déterminer si le nom de ma grand-mère est juif. Il leur faut passer un coup de téléphone à la kommandantur la plus proche. Mais la ligne téléphonique est en panne. Il y a longtemps que je nourrissais le désir de raconter cette histoire mais je butais sur une implacable autocensure, m’interdisant de rédiger le récit quasi légendaire de la construction familiale, me reprochant un manque de mémoire des détails, une illégitimité. J’étais en panne. Et puis un beau jour, peut-être à la faveur du divan de la psychanalyse, j’ai pris conscience que je devais la vie précisément à une panne : la fameuse panne de téléphone. J’étais vivant grâce à un silence. Il m’a fallu attendre longtemps pour sortir, avec l’écriture, ce silence de son silence. Le texte est certes intimement lié à l’histoire de ma famille, marquée par les guerres, la deuxième mondiale pour ma mère, celle d’Algérie pour mon père, mais je n’ai pu aboutir ce récit qu’après avoir compris que mon vrai projet était de raconter comment ces guerres, à travers ma famille, avaient forgé mon identité et profondément influencé, jusqu’à au- jourd’hui, ma façon de vivre, de travailler et d’aimer. Propos recueillis H. L. T. JE NE SUIS PLUS INQUIET DE SCALI DELPEYRAT COLLABORATION ARTISTIQUE ADÈLE CHANIOLLEAU SCÉNOGRAPHIE, LUMIÈRES & COSTUMES CORTO TREMORIN TEXTE, JEU & MISE EN SCÈNE SCALI DELPEYRAT PRODUCTION Compagnie Le Bel Établissement COPRODUCTION Théâtre de la Ville-Paris AVEC LE SOUTIEN DE L’ADAMI CREATION au Théâtre de la Ville-Espace Cardin, le 5 novembre 2020 DURÉE ENVISAGÉE 1 H 15 THÉÂTRE DE LA VILLE PARIS www.theatredelaville.com 
- Le tour du théâtre en 80 minutes. Théâtre de Poche MontparnasseQue se passe-t-il dans la tête d’un comédien, du maquillage aux rappels en passant par les trois coups, l’entrée en scène, les grandes tirades et… le trou de mémoire ? Quels émois, quelles réflexions, accompagnent l’acteur dans cette aventure inconséquente qui s’appelle « jouer » ? Christophe Barbier, passionné de théâtre et de politique depuis toujours, nous a concocté un spectacle magnifique et indispensable, une déclaration d’amour en 80 minutes et deux parties. La première partie se propose de répondre à quelques questions essentielles sur le théâtre à partir de définitions contenues dans son dictionnaire amoureux du Théâtre (Plon) et d´extraits de grandes pièces qui parlent de l’art dramatique. Il explore, ensuite, 2 500 ans de relations étroites et complexes entre le théâtre, la religion et la politique. Son regard devient alors malicieux et, presque comme un enfant, Christophe Barbier saute partout, virevolte et expose son savoir brillamment. Le tour du théâtre est un spectacle majeur sur l’histoire du théâtre ou, même pour les plus érudits, l’on apprend plein de belles choses et l’on en ressort, foi de Fou de théâtre, les yeux brillants de bonheur. Le Tour du Théâtre Théâtre de Poche Montparnasse, tous les lundis à 19h #letourdutheatre #cristophebarbier #pochemontparnasse #dictionnaireamoureuxdutheatre 
- 🅵🅵🅵Particulières. Manufacture des AbbessesParticulières, c'est l'histoire d'un groupe d’amies. Cinq filles, cinq femmes, cinq caractères arrivés au pied de la trentaine, toutes différentes et chacune reliée par leur sexe. Un point commun qui les renforce et les différencie par leur maturité, leur rapport au corps et au féminin. Ce qui les lie : leurs clitoris, leurs règles et leurs désirs. Ce qui leur fait peur ? Les mêmes choses. Prendre les choses au sérieux sans se prendre au sérieux. Particulières est l’occasion pour 5 comédiennes de nous parler de leurs préoccupations existentielles, purement féminines et donc universelles. Clara Leduc, en nous parlant, brillamment, des femmes, de leur construction de leur intimité, a créé un spectacle fou et complètement loufoque. Comme des enfants, ici on chante, on danse, on joue à la guerre. Loin d’un combat frontal, son parti pris est d'en rire et c’est très bien, malin et intelligent. La femme qui bascule brutalement de l’enfance a l’adulte, les règles, le clitoris, la guerre des poils, le féminisme et même la violence, pendant une heure, les comédiennes s’agacent, s’interrogent, se confrontent dans des situations quasi burlesques, autour du féminin. Vraiment drôles et même ahurissants, les tableaux s'enchainent avec une énergie et une créativité folle. Margaux BONIN, Chloé BOUTRON, Agathe FREDONNET, Ophélie JOLY et Charlotte LEQUESNE, totalement investies et réglées au millimètre, s'en donnent à coeur joie et se coordonnent merveilleusement. Humour, dérision, subversion et émotion. Le cocktail de Particulières est bien dosé et piquant à souhait. PARTICULIÈRES Une pièce de Clara LEDUC Collaboration artistique de Morgan PEREZ Avec Margaux BONIN, Chloé BOUTRON, Agathe FREDONNET, Ophélie JOLY et Charlotte LEQUESNE Entourés de Vivien LENON (Création lumière et son). Manufacture des Abbesses 7 rue Véron Paris 18ème 26 octobre au 17 novembre 2020 Les lundis et mardis à 19h 
- ADN de MaïwennADN, un film plein de tendresse et d'humour Avis de Foudart 🅵🅵🅵 La mort du grand-père de Neige va déclencher une tempête familiale et une profonde crise identitaire chez elle. Dès lors elle va vouloir comprendre et connaître son ADN. En se penchant sur le sujet du deuil, Maïwenn et Mathieu Demy ont osé aborder un thème particulièrement délicat et complexe. ADN est un joli film tendre, nostalgique et émouvant sur le deuil, sur la famille Maïwenn a su capter, avec beaucoup de sincérité et de simplicité, des moments de vérité uniques et rares. Dans ADN, on alterne entre émotion et sourire. Un sourire remplit de tendresse qui surgit quand on se remémore le souvenir enveloppant de nos proches, tant aimés, disparus. Un casting quatre étoiles Servis par de très beaux rôles, les acteurs du film entourent ce grand père, merveilleusement. Fanny Ardant incarne une mère tendre et extrêmement drôle et Louis Garrel est désopilant. Si le film a tendance à s’essouffler un petit peu vers la fin, il réserve de très beaux moments de cinéma et remplit le cœurs d’ondes bienveillantes. ADN Réalisateur Maïwenn Cast Louis Garrel, Fanny Ardant, Marine Vacth, Dylan Robert et Maïwenn Genre Drame Nationalité France Année 2020. Le Pacte Sortie cinéma, le 19 mai 2021 
- 🅵🅵🅵Le dernier jour d’un condamné. Théâtre de l'EssaïonLe dernier jour d’un condamné de Victor Hugo nous met en présence d’un condamné à mort, coupable d’un crime de sang. Cet homme mérite-t-il ce châtiment ? Quelles sont ses préoccupations, quels sentiments l’animent ? Sera-t-il gracié ? Après une attente interminable, le dernier jour arrive avec son cortège de prêtre, huissier, bourreau et procureur. Que se passe-t-il dans la tête, dans la chair du condamné ? Le dernier jour d'un condamné est l'occasion de découvrir ou redécouvrir un texte magnifique, merveilleusement écrit par Victor Hugo avec simplicité et émotion. Élise Touchon et Adrien Capitaine ont bien compris les subtilités et les nuances de ce texte résolument moderne et humaniste avec une mise en scène tout en sobriété, sensibilité et jeux de lumière. Adrien Capitaine incarne ce condamné, et nous propose de suivre le voyage intérieur de cet homme à travers les mots d’Hugo. Sans jugement d'aucun ordre, avec une prononciation un peu maniéré, mais une diction parfaite, Adrien Capitaine étonne par sa sensibilité et sa sensualité en rendant le personnage très humain et même délicat. Ce pamphlet contre la peine de mort est avant tout une ode à la vie qui nous réserve beaucoup de très beaux moments intenses et profonds avec quelques pointes d’humour. Le dernier jour du condamné est une pièce bouleversante. Un sujet particulièrement sinistre, traité avec poésie et philosophie. Le dernier jour d’un condamné Théâtre classique De Victor Hugo Mise en scène Élise Touchon, Adrien Capitaine Avec Adrien Capitaine Théâtre de l’Essaïon 6, rue Pierre au lard (à l'angle du 24 rue du Renard) 75004 Paris Jusqu'au 31 octobre : Les vendredis, samedis à 19h Durée 70 minutes 
- 🅵🅵🅵Si on savait. Théâtre des Bouffes ParisiensMerci «Vous êtes mort !» Quand Patrick entend un homme lui dire ça, il a du mal à le croire, et pourtant... Le voilà dans l’au-delà devant cette personne qui lui fait le bilan de sa vie et lui demande ce qu’il aurait changé si c’était à refaire. Nous revivons alors avec lui ces moments-là tels qu’il les a vécus, puis tels qu’il aurait pu les vivre en faisant d’autres choix. Dans la catégorie comédie, Si on savait est une superbe pièce avec des comédiens bien rodés à cet exercice. Un des grands atouts de la pièce d'Éric Fraticelli est d’avoir réservé de très beaux rôles pour tous les comédiens. Daniel Russo, sur le devant de la scène, du début à la fin, s’éclate et prend un réel plaisir, Valérie Mairesse est une enchanteresse. Avec humour, dérision et décalage. Elle envoie des punchlines d’une précision magnifique. Jean-Luc Porraz, avec un rôle qui n’est pas si facile que ça, s’en sort très bien et si Erwan Téréné est un tout petit peu à la traîne, Bénédicte Dessombz ajoute une dose de loufoquerie bienvenue. Malgré un décor magnifique et ingénieux. Les changements multiples finissent par devenir un peu lassants par moments, mais il est si bon de mêler pure comédie et moment d'émotion. « Si on savait est une phrase que nous avons tous prononcée… Elle résume nos espoirs et nos déceptions. Dans la pièce d'Éric Fraticelli, cette question est posée et les réponses multiples ont une philosophie divertissante. La comédie est là, omniprésente - l'auteur ne donne pas de leçon, il nous éveille avec humour sur les alternatives de la vie. Nos rêves sont sur la scène.» Jean-Luc Moreau Dans cette situation sanitaire incertaine, le Théâtre des Bouffes Parisiens nous fait un magnifique cadeau en maintenant la programmation de cette pièce à très gros budget. Enfin, un spectacle purement divertissant de très bonne qualité pour changer d’air et d’esprit avant de retourner bien au chaud chez soi. Disons-le, venir au théâtre est sans danger ! Les conditions sanitaires sont respectées. Le public est ordonné et pas une seule fois, on se sent mal à l’aise ou gêné au théâtre. La vie doit continuer. Le théâtre et la culture, aussi. Allons tous voir Si on savait, pour rire, pour être ému dans une pièce, magnifiquement mis en scène par Jean-Luc Moreau, bourrée de tendresse et de bon sentiments. SI ON SAVAIT D'Éric Fraticelli Mise en scène Jean-Luc Moreau Avec Daniel Russo, Valérie Mairesse, Jean-Luc Porraz, Erwan Téréné, Bénédicte Dessombz Assistante mise en scène Nell Darmouni Décors Catherine Bluwal Lumières Jacques Rouveyrollis Costumes Juliette Chanaud Musique Sylvain Meyniac Crédit photo ©Bernard Richebé Théâtre des Bouffes Parisiens 4, rue Monsigny 75002 PARIS À partir du 17 octobre 2020 Vendredi 18h30, Samedi 15h00 et 18H30, Dimanche 15h00 


















